Petit discleamer important :
Le chapitre ici a été corrigé et amélioré. Mais il est possible que les suivants soient soudainement plus médiocres et c'est normal, ils sont en cours d'amélioration 😉Donc cette première partie a été écrite il y'a plus d'un an et demi et n'a jamais été modifiée depuis.
Veuillez donc pardonner les fautes ou les formulations redondantes ça s'améliore dans les parties suivantes ne vous inquiétez pas !Ce petit défaut est en cour de rectification et une correction devrait sortir bientôt 😉
Sur ce bonne lecture !
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La vie était injuste. Ce n'était pas un fait établi mais juste une simple observation d'une jeune fille qui pouvait affirmer que la vie était injuste.
Abigail Taylor méditait dans son lit aux draps rêches, la tête posée sur un coussin trop mou et le dos taquiné par les ressorts du matelas.
L'adolescente était arrivée à cette conclusion suite à une brève remémorisation de sa vie fade et sans intérêt. Débutons au commencement de toute cette merde.Abigail avait été heureuse dans sa vie, elle en avait de vagues souvenirs d'enfants. Elle avait été heureuse avant ses six ans, avant que ses parents ne périssent dans les flammes. Elle n'avait que très peu de souvenirs de cette période, d'ailleurs elle n'avait aucun souvenir de l'incendie dont elle avait été la seule survivante miraculée. La jeune fille se souvenaient d'ailleurs que vaguement de ses parents car sa mémoire s'était érodée avec le temps et l'incendie avait brûlé tous souvenirs de cette vie heureuse.
Le père d'Abigail était un homme au sourire contagieux, aux cheveux bruns parsemés de blanc en bataille, à la carrure imposante et aux mains robustes sans cesse couverte d'huile de moteur. La jeune fille se souvenait des heures que passait son père dans le garage à rénover des voitures de collection toutes plus belles les unes que les autres. Quand il ressortait de son antre, il avait l'air d'être passé dans un conduit de cheminée encrassé tellement son visage et ses vêtements étaient recouverts de graisse de moteur noire et de poussière.
Sa mère, elle était une femme aux allures de danseuses, aux mains délicates et aux yeux noirs d'onyx. Abigail se souvenait de la chevelure brune au reflets de cuivre qu'arborait fièrement sa mère et dont Aby était fascinée. D'ailleurs, l'adolescente avait hérité de cette chevelure à son plus grand bonheur.
Sa mère était, elle, une artiste dans l'âme passant des heures durant dans son atelier à peindre des paysages ou façonner dans l'argile les courbes généreuses de filles d'Ève. Quand elle n'était pas dans son atelier, sa mère enseignait les arts dans une école réputée de Londres.Abigail avait été heureuse avec eux, elle le savait.
Mais la vie s'était gâtée et les flammes avaient dévoré son fragile équilibre. Du jour au lendemain, l'adolescente s'était retrouvée orpheline et avait été placée chez la seule famille qui lui restait, un cousin de son père. L'homme et sa femme avaient déjà un enfant, un garçon plus jeune de trois ans qu'Abigail et la jeune fille était rapidement devenue de trop chez les Krighley. Le jour de son seizième anniversaire le 5 janvier 2012, son oncle l'avait mis dans un avion direction l'Amérique pour y être scolarisé dans un internat catholique de Long-Island , le plus loin possible de leur foyer. Mdr Krighley s'était sûrement dit que plus Abigail était loin, mieux ils pourraient l'oublier. Et c'est ce qu'ils avaient fait.Arriver en plein milieu de l'année scolaire n'avait en rien facilité son intégration dans sa nouvelle école. L'internat de Sainte-Joséphine était un lieu de calme où l'obéissance des règles régnait avant tout. Toute rêverie était proscrite et l'assiduité était maître dans l'établissement rigide et austère. Ce doux mélange d'insipidités ne réussissait guère à Abigail qui était tout le contraire des valeurs de l'internat Sainte-Joséphine. La jeune fille avait hérité du don des arts de sa mère et ne cessait de griffonner ici et là des petits dessins sur ses feuilles de cours au détriment de la leçon donnée. Aby était rapidement devenue le bouc émissaire autant des professeurs qui n'appréciaient guère son esprit rêveur que des élèves hautains et synonyme de perfection qui étaient inscrits dans cette école.
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Avengers & Shape Shifter ~ Tome 1~ [ TERMINÉE ]
Fiksi PenggemarAbigail Taylor, 16 ans, est une anglaise vivant sous la tutelle de son oncle et sa tante. Lors de son seizième anniversaire, ses tuteurs décident de l'envoyer à New-York dans un internat pour enfin s'alléger d'un poids. A partir de ce moment, sa vi...