« J'ai côtoyé des gens qui parlaient d'amitié Mais qui n'avaient pas du tout les mêmes valeurs que moi Ceux qui te font rigoler quand tout va bien Mais qui ne seront jamais là quand le malheur te noie » (Mauvaise graine)
Les gars m'avaient envoyé des messages et m'avaient tout expliqué. Louna avait prétendu n'avoir jamais reçu mes messages et de ce fait n'avais jamais été au courant de notre rendez-vous. Je disais « prétendu » pourtant je savais très bien qu'elle avait dit la vérité. Elle n'avait aucune raison de mentir. Dans la soirée, Moh m'avait envoyé un message et m'avait dit que je devais venir chez Louna. Il m'avait dit pour tout explication, « c'est la faute de sa mère ». Sur le coup, je n'avais pas vraiment compris de quoi il voulait parler et surtout qu'est ce que la mère de Louna venait faire dans cette histoire. J'avais en quelque sorte peur de savoir.
Je me tenais, actuellement, devant la porte de son appartement, les bras ballants, le regard sur la sonnette, le cœur battant. Mes yeux étaient fatigués de mes insomnies. Un mois que je n'avais pas fait une nuit complète. Un mois que je n'avais pas passé une nuit sans rêver de Louna et de ma connerie. Finalement, avec un élan de courage, je levais mon bras droit et mon index s'abattit sur le petit bouton blanc au mur. Au début, je n'entendis rien. Or, je savais qu'elle était là, avec Moh.
Puis des pas retentirent, s'approchèrent et enfin la poignée s'abattit lentement. La porte blanche s'ouvrit de la même manière et enfin je la vis.
Le visage fermé.
Les yeux à moitié rougis.
Moh me sourit. Il passa à côté de Louna et toujours le regard rivé sur moi, il posa sa main sur mon épaule.
-Bonne chance, me souffla-t-il.
J'esquissais un sourire et le regardais partir. Quand il fut hors de mon champ de vision, je me refocalisais sur Louna, ce pour quoi j'étais venue.
Elle me fixait de ses yeux bleus et c'était plus que déstabilisant.
-Entre, dit-elle alors sans aucune émotion dans la voix. Je n'y décelais ni colère, ni haine, ni tristesse.
Rien.
Tout comme dans l'expression de son visage.
Je m'exécutais et entrais. Je passais devant elle et elle referma la porte.
Je restais planté dans le hall de l'entrée. Elle se plaça face à moi et je me demandais s'il fallait que je parle le premier.
J'avais tellement de choses à lui dire.
-Je suis désolé, lâchais-je.
C'était tellement pourri comme première parole, je le savais. Louna, n'était pas de ce genre de filles qui aimaient les excuses. Elle n'appréciait pas ça.
Ses sourcils se froncèrent et elle croisa les bras.
-C'est pas la peine, dit-elle.
Son ton, cette fois-ci, était dur.
Je ne me démontais pas et continuais.
-S'il te plait, laisse-moi parler.
Elle ne rechigna pas et alors je me lançais dans mon long monologue.
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Galatée // NEKFEU
Hayran KurguLui, Ken, rappeur. Elle, Louna-Rose, photographe. Lui, Ken, coureur de jupons. Elle, Louna-Rose, indépendante. Lui, Ken, grec. Elle, Louna-Rose, grecque. 1# Doums : 10/04/2019 1# Nekfeu : 17/05/2019 1# Grèce : 22/05/2019 1# Ken: 19/06/2019 1# phot...