Chapitre 57

6 0 0
                                    

"Je t'aimerai toujours."

*Quelques jours plus tard...*

En arrivant au travail,  la rousse reçut une avance, sans même savoir pourquoi. Elle n'avait pas fait de réclamation, ni de demande. Pour avoir une réponse à sa question, elle alla voir le patron, dans son bureau. Car oui, il était constamment sur les lieux, mais n'intervenait jamais, parce qu'il savait pertinemment que ses serveurs étaient tous très respectueux envers les clients. Elle toqua, puis entra.

- Bonjour, monsieur. Alors voilà, je me demandais pourquoi m'avez-vous fait une avance ? Pourquoi ne pas me donner mon salaire en fin de mois, comme d'habitude ?

- J'ai appris que vous songiez à vous acheter un appartement alors...

- Vous êtes sérieux ? Merci beaucoup !

- Je vous en prie.

Elle sortit de la pièce plus heureuse que jamais. Elle retrouva ensuite ses amis, qui la regardaient d'un air surpris.

- Je vais bientôt l'avoir ! dit-elle, ravie.

- Quoi ? demanda Matt.

- Cet appart !

- Yes ! On pourra faire des soirées énormes, et tout !

- Oh, du calme, et les voisins, alors ?

- Ah... ouais.

Marine lui tapa l'épaule en riant.

- Idiot ! T'as quand même pas envie qu'elle finisse avec une amande ?

- J'y avais pas pensé.

La rousse se tourna ensuite vers son petit ami, qui avait l'air ailleurs. Elle lui jeta un regard interrogateur. La veille, tout était parfait, il était souriant, blagueur. Sa bonne humeur s'était donc volatilisé en même pas vingt quatre heures ? Il regardait l'extérieur, songeur. Quelque chose avait l'air de le préoccuper.

- Ange ?

- Oui ?

- Tu vas bien ?

- Oui, parfaitement.

- Ça n'a pas l'air d'aller si bien que ça.

Il jeta un coup d'œil aux deux bruns qui étaient déjà en train de se disputer, avant d'attraper le bras de sa petite amie, et d'aller un peu plus loin, de sorte qu'ils n'entendent, même s'il y avait peu de chance qu'ils puissent entendre quoi que ce soit.

- Est-ce que tu as revu Kamil, Joan, et Anthony ?

- Hum... non. Je ne les ai pas vu depuis un bon moment, tu sais. Et puis, je n'ai pas leurs numéros.

- D'accord.

- Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ?

- Pour rien, je voulais juste être sûr.

La rousse fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il était en train de dire. Mais qu'est ce qu'il racontait ? De quoi voulait-il être sûr ?

- Hé, les amoureux, c'est l'heure de bosser, y a un client ! Non, deux... Trois, quatre ! Fin bref, venez ! s'écria Matt, en leur faisant de grands signes.

Le roux commença son travail comme si de rien n'était, tandis que la rousse restait troublée.

La journée se passa tranquillement. L'amnésique avait l'esprit complétement ailleurs, et elle avait arrêté de penser à sa conversation avec son copain. Elle se focalisait plus sur sa paye du mois qu'on lui avait donné en avance. Elle avait tellement hâte de l'annoncer à sa sœur. Ce n'était pas énorme, mais ça la satisfaisait.

Réapprendre à vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant