Pression.
L'ange, debout face à Thérèse et Yannel les observa, comme s'il avait vu un fantôme.
- Mais mais... Yannel... Qu'est ce que tu fais avec cette femme ?
Yannel se releva aussitôt. Elle ouvrit sa bouche pour dire une chose, mais une voix l'en empêcha. Celle de Thérèse.
- Et bien tu vois, mon petit, Yannel m'expliquait qu'elle avait eu un mauvais comportement à l'égard de sa famille. Satisfait ?
- Ne prends pas cet air condescendant avec moi.
Le jeune homme avait maintenant le visage fermé, et il serrait ses poings de toutes ses forces. A chaque fois que Yannel croisait cette femme, il risquait très gros. Il ne voulait pas qu'elle soit en contact elle. Sous aucun prétexte.
- Je te connais très bien, mon petit. Arrête moi ça tout de suite. Yannel n'est pas...
- Yannel n'a pas à te parler, la coupa-t-il. Tu n'es qu'une veille femme, qui ne sait pas ce qu'elle dit. Viens Yannel.
Sans un mot de plus, le roux s'en alla, la rousse à ses talons. En vérité, Yannel était tellement désemparé qu'elle n'avait opposé aucune résistance. En d'autre terme, elle n'aurait jamais accepter qu'on décide à sa place. Elle avait juste besoin de parler, et de recevoir des conseils. C'est ce que cette dame allait faire, avant qu'Angel n'arrive.
Les deux roux marchèrent ainsi, en silence. Le roux était au bord de l'explosion, tandis que la rousse, était au bord de l'évanouissement. Tout cela la pesait. Une suite d'événements qui s'enchainaient ainsi, ne pouvait que lui faire que du mal. L'accumulation de toute la pression de ces derniers mois venait tout juste de lui retomber sur les épaules, cela était très, très mauvais...
Sa respiration s'accélérait. Elle fut prise de petits tremblements nerveux. Les battements de son cœur s'accéléraient. Elle avait la vision flou, la tête lourde, les paupières qui s'écroulaient et là... elle percuta le sol de plein.
Des cris lointain se furent entendre. Un nom résonnait dans ses oreilles ; Yannel. Encore, encore, jusqu'à ce qu'elle n'entende plus rien. Les cris disparurent, dans la brise légère de ce mois de septembre...
***
Plusieurs plus tard, des rayons de soleils vinrent chatouiller le visage de la rousse. Cela annonçait de début d'après-midi.
Les yeux encore clôt, elle enleva quelques mèches rebellent de son visage, avant de se relever.
Elle examina la pièce, mais encore une fois, ce n'était pas l'endroit auquel elle s'attendait. Ce n'était pas un hôpital, non, c'était une belle chambre teintée de bleu, et de gris. Au fond, plusieurs posters de groupes y était installé, ainsi que d'affiche de personnages fictifs. La chambre, bien que bien décorée, n'avait pas l'air d'avoir été utilisé très récemment. Les meubles étaient poussiéreux, et les draps étaient froids. C'était atrocement triste.
Un bruit de porte vint interrompre la contemplation de la rousse. Une touffe rousse fit son apparition dans la pièce, et s'approcha de la rousse.
- Enfin réveiller.
- Oui...
- Tu veux boire quelque chose ?
- Non, mais en revanche, j'aimerais savoir ; où suis-je ?
- Tu es chez moi, dans la chambre de mon ancien colocataire.
- Mais mais... Pourquoi ?
- Tu t'es évanouie, en plein milieu de parc. Comme je n'habitais pas loin, je t'ai ramené chez moi.
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Réapprendre à vivre
RomancePlongée dans un sommeil profond depuis maintenant deux ans, Yannel se réveille enfin. L'équipe médicale complétement affolée remarque qu'il y a un problème venant d'elle. Elle ne se souvient d'absolument rien. Elle ne reconnait aucun membre de sa fa...