Chapitre 9

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Elias Bridgestone

L'homme se leva de bonne heure pour pouvoir se rendre le plus vite possible à destination. Il espérait trouver les réponses à ses questions. Il n'en avait presque pas dormi de la nuit. Se retournant inlassablement, l'emprise qu'avait la hâte sur son corps l'empêchait de dormir. A cause de cela il avait de terrible cernes.

Quand il arriva dans la cuisine il était de si bonne humeur qu'il se mit à chantonner. C'était un geste assez rare pour lui, puisque la dernière fois qu'il avait exécuté c'était parce que le diner de la veille qu'il avait passé en charmante compagnie, c'était bien déroulé. Il se hâta de finir de se préparer et boutonna sa veste. Il était si empressé qu'il attacha mardi avec mercredi. Il ne s'en serait pas aperçu si Eden n'était pas apparu à ce moment-là et avait une la gentillesse de lui faire savoir.

Il arriva bien vite à la bibliothèque. Elle avait été conçue par un architecte de renom et ses livres venaient de toutes contrées et de toutes époque. Plusieurs alcôves étaient alignées à intervalle régulier quand on traversait l'allée principale. Les grandes arches présentent au plafond réhaussait l'aspect ancien. D'un bois foncé elle se mariais à merveille avec le cuire sombre des livres. Au deuxième étage de chaques alcôves on trouvait des tables de travail. Elles étaient rarement utilisées puisque le village, qui avait été autrefois une ville n'accueillait plus beaucoup d'habitant. Les grandes fenêtres servaient d'amplificateur de lumière. Ce phénomène architectural menait chaque année des touristes de toutes localités à venir visiter Thiercelieux.

La personne qui s'occupait du lieu était un vieil homme, il s'assurait du bon fonctionnement des règles pour garder la bibliothèque en état. Il n'hésitait pas à chasser ceux qui allaient dans son sens contraire. Mais il n'était pas acerbe, il était juste un amoureux des livres et cela le répugnait d'en voir abimés.

Elias le salua puis se rendit dans la partie de la bibliothèque qui l'intéressait c'est à dire "créatures de légende" et passa la journée à chercher ne serait-ce qu'un indice. Malheureusement pour lui il ne trouva rien. En fin d'après-midi, quand il commençait à désespérer, il trouva enfin dans livre un chapitre dédié à ce qui l'intéressait. Il était inscrit que la lune rousse décuplait ou annihilait les pouvoirs et les traits de caractères de certaines créatures magiques. Ils y en avaient qui ressentait les effets plus d'un mois avant celle-ci. Elle apparaissait tous les quinze ans. Et été extrêmement crainte par les être surnaturels. D'ailleurs peu d'entre eux savait ce qui passait lorsqu'ils la voyaient pour la première fois.

Elias reprit espoir, les attaques qui avait commencé il y a un petit mois était peut-être dû à la lune rousse. Celle-ci aurait décuplé l'envie de sang des loups et ils se seraient vus en obligation de tuer. Peut-être que quand elle serait finie, le village de Thiercelieux reprendrait le cours de son histoire avant de finir par oublier petit à petit, génération par génération les massacres de cette année.

Elias eu un doute sur une partie du texte et décida d'aller voir une personne qui pouvait l'aider. Victoire William-Anthéa tenait une petite librairie et serait surement celle qui aurait la charge de la bibliothèque une fois que la mort aurait frappé l'homme. Cette fille était une toquée des livres. Elle vivait à plein temps dans sa bulle. Certaines mauvaises langues du village disaient qu'elle était folle et qu'il fallait la faire interner. Pourtant la jeune femme était d'une gentillesse sans nom et n'aurait jamais fait de mal à une mouche. Beaucoup de paroissien ne l'aimait pas puisque la jeune femme n'avait aucun filtre et aucun tact, les habitants sortaient souvent de son magasin vexé parce qu'elle leur avait dit ce qu'elle pensait d'eux.

Elias marcha d'un pas rapide pour être présent dans la boutique avant la fermeture. La petite librairie était en fait une petite chaumière en pierre. Quand on entrait une bonne odeur de livre neuf nous accueillait.

La jeune femme était derrière le comptoir en train de faire les comptes de la journée.

— La vente a été bonne aujourd'hui ? Lança le maire en guise de bonjour.

A ces mots Victoire se mit à marmonner sans décrocher les yeux de son carnet que les enfants ne venaient presque plus acheter des livres, elle jura un peu contre le numérique avant de relever brusquement la tête. Elle le scruta minutieusement avant de lui demander le plus sérieusement du monde s'il pouvait couper le réseau du village pour qu'elle reprenne les affaires. Le blond éclata d'un rire tonitruant sachant que Victoire, elle ne plaisantait pas en disant ça.

Elias lui donna le papier sur lequel il avait recopier le texte. Elle mit quelque instant à le lire et remonta ses yeux pour les planter dans ceux du maire quand elle eut fini. Elle le questionna du regard lui faisant passer son incompréhension. Elias se lança et lui expliqua la situation, les effets de la lune rousse le potentiel danger auquel il était confronté. Une fois qu'il eut finit son récit, la jeune femme fronça les sourcils et lui demanda sans prendre de détour :

— Je ne comprends pas en quoi je peux t'aider.

Elias lui lança un sourire aguicheur pour qu'elle soit plus apte à lui répondre mais elle haussa les sourcils d'un air sceptique.

— Je me demandais si tu pensais que les loups vont continuer à attaquer après l'éclipse de lune rousse. Dans le texte il est inscrit qu'elle décuple certain trait de caractère donc peut-être que la soif de sang en fait partie ? Rétorqua le maire.

— Eh bien on peut dire que tu t'adresses à la bonne personne. Lui dit-elle avec un sourire éclatant.

Victoire lui expliqua qu'elle avait elle-même mener ses recherches quand Elias avait fait son allocution. Elle lui avait ainsi appris que l'ancienne ville de Thiercelieux était devenue un village à la suite des attaques de créatures qui n'avaient pas pu être identifier. Il y avait mille ans de cela les loups avaient attaquer la ville réduisant les paroissiens de plusieurs milliers à quelque centaine d'habitant. Dans le livre qui relatait ces faits il était inscrit que les lycanthropes avaient été stopper. Malheureusement pour Elias il n'était pas inscrit comment leurs ancêtres avaient réussi à survivre.

— Ils vont finir le travail commencé il y a un millénaire. Conclu-elle.

Elias avait la tête retourner par ces informations. Il était entré dans un cercle vicieux. Quand on apportait une réponse à l'une de ses interrogations, d'autre se soulevait. Elias salua chaleureusement la jeune femme et sorti de la boutique. Sur le chemin du retour il dressa sa liste de ses taches. Il avait l'esprit préoccuper mais il ne lâcherait rien, ils ne les laisseraient pas gagner.

Est SauvageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant