𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟖

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« Welcome back New-York City »

Je me réveille doucement et l'hôtesse de l'air m'indique que nous sommes arrivés à destination

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Je me réveille doucement et l'hôtesse de l'air m'indique que nous sommes arrivés à destination.

Welcome back New-York City.

Je rajuste légèrement mes cheveux blonds puis m'approche de Zaven. Je lui caresse la joue et l'appelle plusieurs fois, le brun finit par ouvrir les yeux alors je m'approche de Molly qui a dormi tout le long du voyage.

- Mo, ton père est là, mens-je.

À l'évocation de son père, la fille aux cheveux violets sursaute et puis se calme en voyant que je ne voulais que la réveiller.

Lorsque je pose mes yeux sur Peter et Hemera qui sont enlacés, je ne cesse de me dire qu'ils sont trop mignons ensemble. Je les secoue légèrement et Hemera est la première à ouvrir les yeux. Elle me dit qu'elle s'occupe de Peter alors je retourne vers Zaven.

- Bien dormi bébé ? lui demande-je en m'asseyant sur ses jambes.

- Bien et toi ?

- Pareille. Bon... On est à New-York donc il y aura des paparazzis et tu risques de voir une Star Givenchy que tu détestes encore plus que la garce de l'université, le préviens-je avec les bras autour de son cou.

- T'inquiètes Starly, je ne dirais rien sur ton comportement même si ça risque de franchement me soûler, proclame-je.

- Merci, t'es le meilleur, dis-je avant de l'embrasser chastement et de me relever de ses jambes.

- Jeunes gens ? nous interpelle une hôtesse de l'air, vos voitures sont arrivées.

Nous acquiesçons puis comme pour monter dans l'avion, nous récupérons nos lunettes de soleil qui seront inutiles à New-York puis nous descendons les escaliers.

Une hôtesse de l'air nous salut alors que nous l'ignorons tous sans exception.

Nous voyons donc nos trois voitures, une voiture rouge pour Hemera et Peter qui n'a pas de chauffeur, Peter peut le faire.

Une voiture blanche avec un brun appuyé contre qui je suppose est Enzo. Lorsque Molly le voit, elle accoure vers lui et l'embrasse brusquement.

Puis une voiture noire qui elle a un chauffeur et qui est la mienne. J'attrape la main de Zaven et l'incite à me suivre.

- Je vous présente Zaven, déclare-je au chauffeur.

- Bonjour Monsieur, le salue le conducteur vêtu de noir, Mademoiselle Givenchy, votre mère est dans la voiture.

Je lève les yeux au ciel et puis souffle d'agacement.  J'acquiesce et puis nous montons finalement dans cette voiture noire.

Comme le chauffeur l'a indiqué, ma mère est assise sur la banquette en face de la notre, entrain de pianoter sur son téléphone. Je me penche vers Zaven qui semble un peu crispé.

- Tranquille, tu me laisses parler et on sort de cette galère, lui murmure-je avant de glisser ma main dans la sienne.

Zaven soupire en hochant la tête et je lui gratifie d'un sourire sincère et espiègle.

- Maman ? l'interpelle-je.

Et nous voilà sur le retour de Clarissa Givenchy. Ses cheveux blonds attachés en une queue de cheval parfaite, sans aucune bosse, un tailleur noir malgré les températures de New-York et un regard impassible à en faire pâlir les morts. Ma mère est comme je le dis souvent, un atout pour notre monde autant qu'elle est un désavantage pour moi.

Je me redresse sur mon siège, raide comme un piquet et les jambes croisées. Je prends mon air le plus supérieur qu'elle et mon père m'ont inculqué toute mon enfance.

- Je te présente Zaven, mon copain, déclare-je.

Ma mère dévie son regard sur Zaven qu'elle détaille de la tête aux pieds. Si elle espérait que je lui demande de s'habiller en smoking, elle peut rêver, même Peter est en jean et pourtant elle n'a jamais rien dit.

- Zaven comment ? lui demande-t-elle.

- Darrow et il est inutile de faire tes recherches sur lui. Je connais déjà toute sa vie Maman, réponds-je brusquement.

Ma mère repose son regard sur moi alors que je reste impassible.

- Comment vont les cours ? fait-elle pour changer de sujet.

- Très bien, comment va Papa ? lui demande-je froidement.

- Il a hâte de rencontrer ton... copain, dit-elle comme si elle était dégoûtée ou quelque chose comme ça.

- Garde tes réflexions pour toi Maman. Tu m'as fait le même cinéma pour Matthew, lui rappelle-je sèchement.

- Oh mais je n'ai encore fait aucune réflexion, j'espère juste que tu as expliqué à ton copain comment se comporter, crache-t-elle.

- Ne me pousse pas à bout maintenant Maman sinon je retourne à L. A. et tu peux dire au revoir aux jeunes associés que j'ai moi-même recruté, proclame-je.

Ma mère se tait, sachant pertinemment que j'ai raison alors elle se renfrogne dans son siège et détourne le regard.

Je soupire de soulagement et me penche vers Zaven qui semble déjà soulé.

- Ça va bien se passer, on ne restera pas longtemps, lui assure-je.

La voiture arrive devant notre immense duplex. À peine arrêté, je pousse presque Zaven hors de l'automobile. Une fois dehors, je prends une bouffée de bonheur lorsque je reconnais ma ville natale.

Le chauffeur s'occupe de nos bagages alors que je prends la main de Zaven qui semble subjugué devant la ville.

- Suis-moi, je vais te faire visiter, lui dis-je avec un sourire face à ses airs époustouflés.

Zaven ne se fait pas prier et nous entrons dans le bâtiment, je gratifie l'homme de l'accueil d'un sourire aimable puis attire Zaven jusqu'à dans l'ascenseur.

- Tu vis ici ? me demande-t-il encore sous l'effet de surprise.

- Quand je ne suis pas à la fac oui, mais t'inquiète pas, peut-être qu'un jour on vivra dans une maison comme ça, ricane-je.

Zaven laisse un rire lui échapper alors que les portes s'ouvre sur notre duplex.

Les grandes vitres donnent une vue imprenable sur New-York alors que les meubles modernes sont toujours si bien rangés.

Deux grandes portes blanches s'ouvrent sur mon père qui – comme toujours – reboutonne son smoking noir. Il affiche un grand sourire en nous voyant puis vient me prendre dans ses bras.

- Star ! s'exclame-t-il, je voulais tellement que tu viennes.

Je souris et puis nous nous éloignons, il détaille ma tenue comme toujours pour trouver la chose qui ne va pas mais comme je le dis souvent, je suis la perfection.

Mon père relève les yeux sur Zaven et lui serre la main.

- Tu es son petit-ami c'est ça ? demande mon père.

- Euh... ouais, ouais, dit Zaven légèrement angoissé.

- Papa, l'interromps-je.

- Quoi ? C'est assez rare qu'un garçon sort avec ma fille, proclame mon père.

C'est ça, joue les pères modèles et protecteurs que tu n'es pas. Je lève les yeux au ciel et puis arque un sourcil en sa direction.

- Zaven, j'te présente Mark Givenchy, le directeur de la marque Givenchy, proclame-je.

Mon père sourit fièrement et je soupire d'exaspération. Pathétiquement, pathétique.

- Bon allons dans ma chambre, dis-je en poussant presque Zaven pour sortir de cette situation.

𝕱𝖆𝖑𝖑𝖎𝖓𝖌 𝕱𝖗𝖔𝖒 𝕿𝖍𝖊 𝕾𝖙𝖆𝖗𝖘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant