Star Givenchy débarque pour une nouvelle année dans sa faculté, là où son nom est dans toutes les bouches. De nature populaire, l'arrivée d'un garçon qui la rabaisse à sa hauteur change tout. Chacun a de gros secrets, chacun ne veut pas raviver les...
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Nous arrivons au hangar qui me donne toujours un effet de stop quand je le vois. Cet endroit n'est pas franchement rassurant, mais je dois y aller parce que je suis avec Zaven.
Malia et moi pénétrons dans ce bâtiment et étrangement, il n'y a personne. J'angoisse un peu et plein de films se font dans ma tête.
- Ils doivent sûrement être au garage, me dit Malia comme si elle lisait dans mes pensées, aide-moi à ranger et on ira les voir.
Je souffle parce que je déteste ranger, mes parents payent des gens pour ça et je trouve ça anormal que les autres ne fassent pas pareils.
Néanmoins, je dois le faire, alors je m'approche des sacs et puis donne les article à Malia qui les range aisément. Une fois le sac finit, je me redresse et souris faiblement.
- Qu'est-ce que tu as ? me demande Malia.
- Laisse tomber, je suis fatiguée par tout ces vols en avion, explique-je.
Malia me regarde en arquant un sourcil puis lève les yeux au ciel.
- Vous et vos problèmes de riches vous me gavez putain ! s'agace-t-elle en tapant du pied, tu sais Star, on n'a pas tous la chance de prendre l'avion, proclame Malia comme personnellement touchée.
- Tu n'as jamais pris l'avion ? lui demande-je incrédule.
- Non, avoue-t-elle.
Je souris un peu plus et une sorte d'idée étrange venant de moi, me vient - Zaven est vraiment entrain de me changer, ça en est effrayant.
- Un jour, je t'emmènerai, lui promets-je.
- J'ai pas besoin de toi, crache-t-elle.
- J'ai jamais dit le contraire, je veux juste t'inviter en vacances avec moi où tu veux.
Malia lève les yeux au ciel une nouvelle fois et puis se retourne en m'indiquant de la suivre. Nous marchons jusqu'aux escaliers en métal mais au lieu de les emprunter, nous passons sur la gauche et franchissons une porte blanche - ou grise.
Des bruits de métal, des crissements et d'autres bruits que je n'ai jamais entendu de ma vie - enfin je crois. Malia s'avance avec les mains dans le poche de sa veste en jean bleue foncé et c'est là que je comprends que nous sommes dans ce fameux garage.
Nous passons un genre de sas et puis franchissons une petite structure qui ne m'a pas l'air super stable mais tant pis, et l'endroit débouche sur de multiples voitures avec le capot ouvert ou alors elles sont surélevées par une drôle de machine.
