Chapitre 3 /!\

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Bonjour ! Voici le chapitre 3 ! Bon, j'ai mis le petit avertissement parce que je pense que cela pourrait choquer (personnellement non mais on ne sait jamais si il y a des personnes un peu plus sensibles). Nous entrons dans la troisième vague meurtrière de LK, c'est vraiment nécessaire à l'histoire pour que vous compreniez bien toutes les étapes et surtout pourquoi LK fait aussi peur et terrorise à ce point la population.  

C'est l'avant dernier chapitre avant de pouvoir enfin voir Jungkook et les autres.

Bonne lecture ~

*


- Monsieur.

Une voix grave résonnait dans la gigantesque salle dénuée de couleurs. Toutes les têtes pivotèrent vers la personne qui avait osé ouvrir la bouche dans ce silence imposé. En effet, quelques minutes plutôt le patron avait exigé un mutisme complet de la part de ses employés, qui jusqu'alors, n'avaient pas osé l'ouvrir en peur de représailles. Sauf un. Était-il courageux ou simplement inconscient ? Peut-être les deux.

L'homme assis en bout de table pencha la tête sur le côté, se demandant pourquoi un de ses subalternes venait de désobéir délibérément. Il se redressa légèrement sur son fauteuil en cuir et plongea son regard irrité dans celui à sa gauche. Ce dernier déglutissait discrètement, impressionné par la prestance de son patron.

- Quoi ?

- Je...

Sans lui donner le temps de formuler une phrase, l'homme déjà énervé attrapa brusquement sa mâchoire à l'aide de deux de ses doigts et la serra avec une telle force, qu'un petit gémissement audible brisa le silence de la salle.

- N'avais-je pas demandé à ce que personne ne l'ouvre ?

- Si, mais... Sa prise se resserrait.

- T'ai-je demandé de me répondre ? L'employé secoua la tête négativement. Alors pourquoi le fais-tu ? Il le lâchait subitement tout en se réinstallant dans son siège.

L'employé qui venait de perdre tout son courage baissa la tête sans piper mot. Il ne voulait pas risquer les foudres de cet homme cruel, il en avait beaucoup trop peur et venait de se rappeler pourquoi.

- Débarrassez-moi de ces parasites sur le champ.

- Mais patron, ce n'est pas si simple, ils sont...

- Je vous laisse deux jours, si d'ici-là le problème n'est pas résolu, ne pensez même pas rester en vie. Tous baissèrent la tête, soumis et incapable d'aller contre les ordres de leur chef.

Ils savaient que cela n'allait pas être facile, mais ils avaient signé en sachant dans quoi ils s'embarquaient.

- Je veux un rapport détaillé dans deux jours, pas un jour de plus.

Puis il se leva élégamment tel un roi et quitta la pièce sans un bruit, laissant les hommes pantelant se demandant comment ils allaient faire pour accéder à sa requête.

Il prit l'ascenseur tout en réfléchissant sérieusement aux récents événements. Il se trouvait dans une légère impasse et il ne pouvait pas se le permettre. Il savait que, coûte que coûte, il devait trouver une solution, cela devenait presque urgent.

Quand le petit ding de l'ascenseur résonna, il secoua la tête et sortit de l'appareil se dirigeant vers la salle d'entraînement. Quand il entra, des bruits de sac de boxe que l'on frappait lui parvenaient aux oreilles lui indiquant qu'il y avait bien une personne ici. Il s'approcha et prit une serviette dans sa main qu'il jeta juste devant lui, atterrissant sur la personne qui s'entraînait. Cette dernière se tournait et fronça les sourcils.

ConditionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant