1850 [terminé}

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Plusieurs semaines passèrent depuis l'arrivée d'Arya, au manoir. Elle connaissait enfin chaque recoin de la bâtisse et prenait pleinement part à son fonctionnement. Elle avait continué à prendre des cours d'équitation avec Henri et le comte Griffind. Elle se surprit à rapidement assimiler les enseignements et réussit à contrôler Zorro, au bout de quelques jours. Les recherches de Marie continuaient mais aucune information n'avait encore été ramenée. Arya commençait à se demander si elle n'avait pas été la seule à être projeter dans le passé, à plusieurs milliers de kilomètres de son pays. Elle se coiffait, dans sa chambre, pensant à cette possibilité lorsque Chloé entra.

- Il y a quelqu'un pour toi.

- Pour moi ?

- Oui.

Arya se redressa, surprise de cette visite. Elle descendit, accompagnée de son amie, pour découvrir William dans le petit salon. L'invité vint à sa rencontre, tout sourire. Arya, pleine d'espoir quant à de bonnes nouvelles, le salua.

- Bonjour. J'espère que vous vous portez, pour le mieux. Auriez-vous des informations, concernant mon amie ?

Elle ne voulait pas perdre plus de temps, inquiète de se faire de faux espoirs.

- Malheureusement, ce n'est pas pour cela que je viens à votre rencontre.

- Oh... Je continue à espérer. Que me vaux votre visite ? J'avoue que j'eus été quelque peu surprise.

- Vous aviez oublié votre veste, lors de votre visite chez moi. Henri est venu la chercher mais je trouvai dommage qu'une demoiselle, telle que vous, puisse se couvrir que d'un bout de chiffon.

- Tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir des habits aussi distingués que les vôtres. Une jeune femme m'a prêté cette veste et elle me convient parfaitement.

Arya était bien décidé à ne pas laisser ses amies se faire critiquer. Elle avait beaucoup de mal à supporter les différences de classe.

- Dans ce cas, j'espère que vous trouverez mon présent tout aussi beau.

William se baissa pour attraper un paquet et le tendit à Arya, suspicieuse.

- Je ne sais pas si je peux accepter...

- Refuser un présent est très mal vu, chez nous.

Arya fronça les sourcils et ouvrit la boîte pour y sortir une veste rouge, brodée de fil dorée. Elle ouvrit la bouche mais rien n'en sortit.

- Elle a été faite avec les meilleurs matériaux de la ville et brodée main.

- Oh... Elle est.... Elle est très belle. C'est vraiment très gentil de votre part. Je ne sais pas si...

La porte du salon s'ouvrit sur Alexandre alors qu'Arya reposait le présent, dans sa boite. Il fit un signe, à son visiteur, sans un regard pour sa protégée. De nouveau, il arborait son regard fermé. Arya comprit qu'il ne valait mieux pas intervenir.

- William... Le salua-t-il. Que faites-vous ici ? Souhaitez-vous discuter affaire ?

- Pas le moindre. Je suis venue voir Mademoiselle.

Alexandre acquiesça et jeta un rapide coup d'œil à Arya.

- Malheureusement, je dois vous la retirer.

- Dans ce cas... Arya, Puis-je vous appeler ainsi ?

- Euh... Oui, j'imagine.... Lui répondit l'intéressée.