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Meredith apparut, toujours accompagnée de son groupe d'amie, pour se replacer au bras du comte.

- Alexandre ! Tu as été exceptionnel ! S'exclama-t-elle.

- Ce courage... Enrichit une des jeunes femmes.

- Il a toujours été ainsi. Prêt à défendre les causes perdues...

- Je ne qualifierai pas cette employée de cause perdue... Cela s'appelle le respect. Intervint Arya, fatiguée de ce genre de discours.

Meredith dévisagea son interlocutrice avant de saisir Alexandre, par le bras. Le comte maintint sa prise, autour de la taille d'Arya, pendant quelques secondes, avant de relâcher.

- Tu me dois toujours une danse...

Le comte observa Arya. Sa cavalière lui fit signe, à contre cœur, d'y aller et les regarda se mélanger à la foule. Les amies de Meredith les observèrent, avec envie. L'une d'elle soupira d'admiration.

- Ah... Je suis sûre que, d'ici la fin de la soirée, ils retourneront ensemble.

- Je ne suis pas certaine, il est prévu qu'il épouse une française. Ajouta une seconde.

- S'il y a bien une personne qui pourra le persuader de renoncer, à ce mariage, c'est bien Meredith.

Les pipelettes remarquèrent, enfin, Arya et rigolèrent. Elles ne semblaient pas vouloir cacher leur mépris, pour elle. La concernée haussa les sourcils avant de leur adresser un regard noir qui fit éloigner ses ennemies. Marie vint à sa rescousse, la prenant par le bras avec douceur.

- Allez, viens, je suis sûre que tu as faim.

- Pas vraiment non...

- Mais si, tu as faim !

- Marie...

Arya se laissa guider, n'ayant pas la force de parlementer. Décidément, la nourriture était son repli premier et son plus fidèle allié.

- Je veux rentrer... Ces réceptions ne sont vraiment pas faites pour moi. Je pense que je n'en connaîtrais aucune tranquille. Aucunes où je ne me ferais pas remarquer...

- Arya ne serait pas Arya sans ça.

- Mesdames.

Une femme, d'une cinquantaine d'année, venait de se joindre à elle et semblait hésiter quant aux mets à goûter. Elle portait une robe bien différente des autres invités. Beaucoup moins volumineuse, elle était d'un rose pastel, épousant les formes bien conservées de son mannequin.

- Bonsoir. Répondit Arya, se forçant à sourire.

- Comment trouvez-vous le buffet ? Pour ma part, les hors d'œuvres sont beaucoup trop relevés.

- Je ne les ai pas encore goûtés mais les mini sandwiches sont vraiment délicieux, vous devriez essayer. Répondit Marie.

- Je pense pouvoir vous faire confiance. Je m'appelle Nathalie.

- Enchantée, Nathalie. Je suis Marie et voici Arya. Nous accompagnons le comte de Griffind et le comte Grisson.

- Ne seriez-vous pas la jeune femme qui a protégé la serveuse ?

Arya acquiesça en souriant. Elle grimaça légèrement prenant conscience que son attitude avait attiré l'attention de nombreux invités. Il ne lui restait qu'à croiser les doigts pour que les Getway soient trop occupée pour l'avoir remarqué. Auquel cas, le marché d'Alexandre et Christophe serait totalement perdu.

1850 [terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant