De tout mon être [𝐍𝐚𝐥𝐮]

33.

Natsu

HUITIÈME MOIS

Lundi 18 Avril | 16h24 | chez les Dragneel

Je me précipite or de ma chambre en voyant l'heure, puis m'engouffre dans l'escalier le plus vite possible pour le descendre rapidement.

Bon sang comment j'ai pu me m'être en retard alors que je ne faisais rien de particulier ? Je suis vraiment qu'un imbécile ! En ce moment je suis tout le temps dans la lune et c'est très mauvais car si je me comporte comme ça vendredi, je risque de m'attirer pas mal de problèmes avec mon équipe...

Une fois dans l'entrée j'enfile mes baskets en deux secondes, attrape mon manteau et mon bonnet offert par Lucy pour m'apprêter à sortir de chez moi, mais une voix grave me fait sursauter.

— Pourquoi es-tu si pressé Natsu ?

— Merde papa tu m'as fait peur !

Je souffle de soulagement en vérifiant en même temps si j'ai bien pris mon portable.

— Arrête de jurer Natsu !  hurle ma mère qui se trouve dans la cuisine.

— Désolé... j'ai entraînement avec l'équipe mais comme un con je n'ai pas vu l'heure passer... le coach va encore me gueuler dessus.

— C'est bien vendredi que le tournoi commence non ?  m'interroge mon paternel.

— Ouais.

Il pose ses doigts sur son menton en ayant l'air de réfléchir sérieusement.

— Hum ça devrait le faire, je pourrai assister à ton match.

Mes yeux s'écarquillent de surprise face à son annonce. Si je m'attendais à ça ! Ok mon père est désormais plus cool avec ma passion et accepte même que je tente une carrière professionnelle, sauf que de là qu'il soit présent lors d'un des matchs pour le tournoi de l'inter-lycée... non ça, je ne m'y attendais pas, vraiment pas.

— Attends tu es sérieux ?

Mon paternel me sourit fièrement, ça me fait tellement chaud au cœur de le voir désormais si ouvert et intéressé. Tout ça c'est grâce à Lucy qui a su trouver les bons mots pour le convaincre alors que tout le monde avait échoué, même ma mère.

— Bien sûr ! Je n'ai aucune envie de rater le premier match du tournoi auquel mon fils va participer.

Je souris à mon tour prêt à le remercier, mais ma mère me coupe dans mon élan en débarquant dans l'entrée pour se placer à côté de son mari, avant de le frapper avec un torchon.