𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟮𝟴

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Les tricks ne vont pas tarder à commencer. Je suis retournée au près de mes amis. Nous attendons tous avec impatience. Cependant, ma vessie menace d'exploser alors je me tourne vers Stella et lui dis où je me rends.

- Tu veux que je t'accompagne, s'il y a...

- Je vais juste aux toilettes Stella, et puis au pire, je suis Ella Brewer. Je gagne toujours.

- Au moindre problème, tu nous appelles ou tu reviens ici Elle, je ne plaisante pas.

- Oui, souris-je.

Je descends les escaliers des gradins et me dirige vers les sanitaires. J'entre dans les toilettes féminins. Comme d'habitude, ils ne sont pas pleins alors je rentre dans une cabine.

Cependant, j'entends quelqu'un sortir d'une des cabines. Mon coeur commence étrangement à battre rapidement, j'ai comme une montée de stress. J'ai un mauvais pressentiment.

Je me rhabille puis sors des toilettes. Personne en vue, j'ai stressé pour rien. Je m'approche des lavabos et lave mes mains, j'entends un léger bruit. Je ne suis pas seule ici, mais on voudrait me faire croire le contraire.

Un genre de loquet se défet mais je garde mon sang froid et ne bouge pas. Lorsque je sens la présence d'une personne dans mon dos, j'envoie rageusement mon poing en me retournant. Je tombe nez à nez avec une femme que je n'ai jamais vu.

Elle attrape mon poing et le renvoie avant de tenter de me mettre un coup, je l'esquive de justesse puis fais glisser mon pied pour qu'elle tomber au sol. Je m'assois sur son bassin mais elle parvient par je ne sais quelle moyen à reprendre le dessus.

La femme réussit même à défaire ma garde pour m'envoyer un léger dans la gorge. Ce coup coupé légèrement ma respiration alors j'attrape la première chose qui me vient sous la main : une poubelle en plastique. Je la lui enfonce sur le crâne puis envoie mon genou dans son ventre. Elle tombe sur le côté alors j'en profite pour me relever. Malgré tout, la femme se relève aussi rapidement.

- Qui es-tu ? demande-je en envoyant rageusement mon poing dans son visage.

Elle ne me répond pas. Elle se contente d'attraper mes deux bras et de me les tordre de douleur. J'envoie néanmoins mon pied dans son ventre pour me défaire de sa prise.

- Tu fais chier ! plaide-t-elle avant de prendre de l'élan pour me sauter dessus.

Nous tombons à la ramasse et mon crâne heurte malheureusement le coin du lavabo. Je suis sonnée et elle en profite pour sortir une seringue de je ne sais quoi et de me l'injecter dans le cou malgré mes protestations.

Mes paupières deviennent lourdes... Non pas encore... Je viens à peine de retrouver ma famille que tout recommence...

- Draven... souffle-je avec le peu de force qu'il me reste.

𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘 𝟮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant