𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟮𝟯.𝟭

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Avec le manque de sommeil, je me suis assoupi sur le canapé du salon. Lorsque je me réveille, les mots d'Ella me revienne et je ne peux réprimer un doux sourire de satisfaction. Elle est entrain de se souvenir.

Je me redresse et attrape mon téléphone, j'ai de multiples appel manqué de Zita, alors inquiet, je l'appel.

Je tombe sur sa boîte vocal. C'est étrange mais rien d'alarmant, il peut y avoir pleins d'excuses. Zita rappellera, je la connais.

Le week-end est bientôt là. J'aimerais que nous retournions aux États-Unis pour Lundi au maximum, j'espère juste que rien ne se passera d'ici là et qu'Ella sera de nouveau elle-même.

Je décide de me lever pour aller me faire un café dans la cuisine, histoire de bien me réveiller. Stella est sur le comptoir, elle tapote sur son ordinateur avec un casque sur les oreilles. Je l'ignore avant de partir en direction du sous-sol. Je veux voir si Ella est réveillée.

J'ouvre la porte et suis satisfait de la voir tout simplement assise en tailleur sur son lit, elle triture les draps. Lorsqu'elle me voit, un sourire ravageur prend place sur ses lèvres, je ne peux m'empêcher d'afficher un rictus. Cette fille me rends dingue.

- Draven... souffle-t-elle en souriant avant de quitter mon regard.

Je m'approche d'elle puis m'assois sur le lit. Je lui tends ma tasse comme pour lu donner mais elle refuse, d'un mouvement de tête.

- Tu as bien dormi ?

- Oui. Je... Merci de m'avoir ramené ici.

J'acquiesce en regardant devant moi. À vrai dire, je ne sais quel mot employé avec elle. Je ne sais pas si je dois la traiter comme une inconnu ou comme Ella, elle-même.

- Tu as lu la lettre ?

- Oui, dit-elle en l'attrapant sous son oreiller pour me la rendre.

- Tu te souviens de quelque chose ?

Elle secoue la tête.

- Ta tête me dit quelque chose, celle des autres aussi.

- Tu veux toujours retourner avec Carmelo ? m'inquiète-je.

Elle re-secoue la tête.

- Non. Enzo n'est pas le mari rêvé et leurs affaires sont trop louches.

- Il t'a frappé ? la questionne-je soucieux.

Ella ne dit rien. Elle reste muette et ce silence en dit long. Je crois que je vais vraiment l'étriper. D'un geste violent, j'envoie ma tasse sur le mur d'en face. Ella sursaute tandis que je me lève, bien décidé à en finir.

𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘 𝟮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant