Les Brewer pensaient que tout était enfin terminé. Plus de Luca, plus de Rossi et donc plus de problèmes. Leur vie était devenue ce qu'il y a de plus normal pour eux. Ils ont retrouvé Carter, et se sont définitivement installés à Los Angeles.
Cepend...
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Je regarde autour de moi. Enzo ne parle plus. Je crois mon petit discours l'a surpris.
- Qu'est-ce que vous comptez faire de moi s'ils ne viennent pas ?
- Te tuer.
Ça a le mérite d'être clair.
La porte en face de moi s'ouvre. Le visage de Carmelo apparaît, il sourit. Probablement qu'il est fier de m'avoir kidnappé.
- Ma belle Ella Baker ! s'enthousiasme-t-il en venant prendre mon visage de ses mains sèches et rugueuses.
- Ôter vos sales mains de mon visage, crache-je.
- Tu n'es pas en position de force alors je la fermerais à ta place, me dit-il durement.
Je ne dis rien. Il a raison d'un côté mais quand mes amis seront là, nous serons en position de force.
- Draven est sûrement sur nos traces, dit Carmelo à Enzo.
- Pas étonnant. Il va nous trouver facilement, si seulement ce petit con ne s'était pas enfuit jusqu'ici.
- De qui parlez-vous ? m'inquiète-je, qui est ici ?
Carmelo et Enzo tournent leurs visages vers moi. Ils semblent agacés mais le vieillard s'approche de moi, il s'agenouille en posant sa main sur mon genoux.
- Je t'ai demandé de la fermer Shella, répète-il.
- Je vous ai demandé qui c'était, réplique-je durement.
- Tu as perdu.
Carmelo réclame un morceau de scotch à Enzo qui en coupe un. Carmelo le récupère et s'approche de mon visage. Je m'agite, je n'ai aucune envie d'être muette. Pas maintenant. Sans réfléchir aux conséquences de mes actes, je mords l'index de Carmelo qui crie de douleur en laissant tomber le morceau.
- Petite pétasse ! s'exclame-t-il.
De sang froid, il me décolle un coup de poing dans le nez. Je reste sonné quelques instants avant de sentir mon sang couler sur mes lèvres.
- Tu l'as mérité.
- Draven va venir me chercher ! hurle-je.
Soudainement, nous entendons des coups de feux. J'ai l'impression que l'histoire se répète.
« Nous courons jusqu'à l'intérieur où plusieurs hommes nous braquent une arme chargée à bloque dessus. Je ne réfléchis plus, dans ces situations, il faut juste faire. Je tire une balle dans tous les corps que je vois. »
Sauf qu'il y a quelques mois, c'était moi qui tirait ces balles pour sauver Draven. J'ose espérer que c'est lui et qu'il va bien. Je ne me le pardonnerai jamais s'il lui arrivait quelque chose.
