𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟭𝟳.𝟭

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J'écrase avec deux cuillères 3 somnifères, tout en espérant que Stella va dormir jusqu'à ce qu'on revienne. J'ajoute la poudre dans son jus de fruit préféré puis monte dans sa chambre, j'ouvre sa porte et la réveille doucement, ses yeux papillonnent puis se posent sur moi. Elle sursaute et puis s'excite mais je la calme en lui disant que nous avons le temps. Je lui dis de boire son verre de jus et de descendre dans une demi-heure, elle sera déjà endormie avant ça.

Je ressors de sa chambre afin de rejoindre le garage où m'attendent déjà Carter et Matthew. J'entre du coté passager dans la voiture après avoir frappé le casque de Carter sur sa moto. Le plus jeune débaroule subitement, alors Matt, grand compétiteur et surtout conducteur de voiture le rattrape rapidement.

Nous slalomons entre les voitures avec certes moins de faciliter que Carter mais nous le suivons tout de même. Matthew ne perdra jamais la main et ça m'impressionne je l'avoue. En ce mec, j'aurais toujours une confiance aveugle s'il est derrière le volant, il est le genre Baby dans le film Baby Driver.

A un moment précis, nos chemins se séparent. Carter prend le chemin direct et nous le grand tour pour arriver derrière le restaurant où crèche Carmelo. Matthew accélère et je sens la pression monter dans mon corps entier. Nous ne parlons pas. Nos regards s'assombrissent et nos mâchoires se contractent.

Nous nous garons au bout de la rue, j'active nos oreillettes puis préviens Carter qui est encore dans la voiture visiblement, il ne parle à personne

- Vas-y Carter, on y est.

Mon beau-frère abdique et puis nous entendons le moteur de sa moto s'éteindre. C'est parti !

Je fais signe à Matthew de regarder par sa fenêtre teintée. Deux hommes armés gardent la porte arrière. Si seulement on savait où était Ella directement, les choses seraient vraiment plus simples, mais tant pis, on doit faire avec et se démerder seul.

Je lève mon poing en direction de Matthew, mon meilleur ami, mon frère.

- Qualunque cosa succeda, sei moi fratello e andra tutto bene, disons-nous en se cognant nos deux phalanges tout en souriant comme des sadiques.

Avant de sortir, je me permets de réajuster ma veste en cuir noir. Nous descendons de la voiture avec l'air de rien et nous approchons des hommes armés, enfin il va y avoir un peu d'action et de remise à l'heure. Que la partie commence !

𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘 𝟮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant