𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟭𝟰.𝟭

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Les jours sont passés. Personne ne se parle vraiment sauf pour des broutilles telles que « passe moi l'eau », « merci ». Je sais que je devrais nous réunifier mais c'est compliqué. Carter me tient pour responsable de la mort de ses parents, Matthew a beau dire le contraire, il m'en veut à mort et Stella ne sort plus de sa chambre. Nous sommes tous abattus dans notre coins et c'en est effroyable à la longue. Matthew est mon meilleur ami et franchement, mon meilleur ami est plus important qu'une tonne de meufs en chaleur.

Mon téléphone vibre depuis ma table de nuit alors je le récupère et regarde un message de Gaby qui prend simplement des nouvelles. Je lui réponds que tout va bien même si c'est complètement faux, je ne veux pas les inquiéter. En revanche, je devrais chercher pourquoi Ella ne se souvient plus de nous. Il doit bien y avoir quelque chose qui fait qu'elle nous oublie.

Je me redresse rapidement seulement vêtu d'un jogging puis marche jusqu'au bureau de mon père. J'ouvre la porte et soupire en voyant son immense office. Je referme la porte derrière moi et vais m'asseoir sur son fauteuil en cuir. Je me demande où je pourrais bien trouver des informations sur mon père ou encore sur Carmelo, nous n'en avons jamais assez.

Je regarde la pièce dans son entièreté puis regarde les meubles, les livres, les tablettes qui valent la peau du cul. Certains sont sûrement voler, j'en suis certain. Je m'attarde sur le meuble sur lequel est son whisky personnel. Il n'a aucun tiroir, je ne sais pas pourquoi mais c'est étrange. Pourquoi mon père posséderai quelque chose d'inutile ? Parce qu'il est clair que hormis pour poser son alcool personnel, ce truc ne sert à rien.

Je me lève et m'en approche, je retire le plateau d'argent plaqué or, afin d'examiner ce machin. Je tente de le tourner mais sa lourdeur m'étonne, pourquoi ce truc pèserait aussi lourd ? J'use de tout mon corps pour faire simplement tourner l'objet sur lui même, et c'est là que je vois cette microscopique serrure.

Je souris victorieux et puis me rappelle que je n'ai pas cette clé, et que je n'ai aucune idée de son emplacement. Mon sourire s'affaisse. La clé est certainement microscopique, puisque le trou de la serrure est aussi fin qu'un morceau de papier. Je réfléchis quelques secondes.

Je crois que je trouve enfin. Je m'approche du tableau le plus précieux qu'il avait. Celui de ma mère, lui et moi. Je le décroche et malheureusement, il tombe contre le sol. Je soupire et couche le cadre en essayant de faire plus attention. Je passe mes doigts sur toutes la surface au dos jusqu'à sentir une mini bosse.

Papa tu es un génie bon sang...

Je déchire un tout petit peu la toile puis me rends compte que finalement, la toile est un genre de poche, comme si la matière était pliée en deux. Je récupère du bout des doigts la toute petite clé et me précipite vers le objet qui s'apparente finalement à un coffre.

J'insère la clé puis la tourne. Ça marche.

J'ouvre précipitamment la porte puis trouve simplement un papier. Je déglutis et vois que c'est une lettre qui est adressée à Shella et moi.

𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘 𝟮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant