Qu'avec toi

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PDV de Timothée

Il ne faut que trois secondes pour nous engouffrer dans l'ascenseur de mon immeuble. Et encore... on a volé jusque-ici.
Les portes métalliques sont à peine fermées que nos corps s'entrechoquent avec une violence inédite. J'ai l'impression d'être embrumé pourtant je sens mes sens se décupler comme jamais. Je suis en transe, hors de moi même. Je ne contrôle plus rien, c'est littéralement mon instinct animal qui prend possession de moi. Le désir que je possède pour cette fille est tellement absolu que ça en est délicieusement douloureux et le plus fracassant, c'est que je sens cette envie me dévorer de l'intérieur.

La langue de Ray cherche la mienne alors que mes mains agrippent ses cheveux avec poigne. Elle couine mais elle n'incline pas sa tête comme je l'exige pour autant. Ah non ? Putain, je suis si excité de sentir qu'elle résiste à mon en-sauvagement ...que ça me donne envie de continuer avec la même ardeur. Puissamment. Son corps répond et bouge au même rythme que le mien, je sais alors qu'elle peut encaisser, elle peut même répondre à cette fureur. Elle est comme moi.

Lorsque la belle passe une de ses mains froides sous mon t-shirt et que l'autre se plaque contre mes fesses, je la pousse brusquement contre la paroi de l'ascenseur. Un bruit sourd résonne, c'est son dos qui a rencontré celle-ci brusquement. Bon là par contre...Calme toi un peu, tu vas la casser ... mais je n'ai jamais été aussi passionné de ma vie... je la veux maintenant.

Je m'attend à ce qu'elle me dise d'être plus doux mais rien et au contraire, elle se cambre et pose son bas ventre contre le miens pour me sentir davantage. Mes mains fières de pouvoir la toucher descendent sur son ventre et je commence déjà à défaire le bouton de jeans. Ma bouche quitte la sienne pour que je puisse la regarder dans les yeux. Nos visages sont proches, nos souffles éreintés se mélangent, j'ai chaud dans cet habitacle.

Tout en observant ses yeux hazel brûlant de désir, je descend sa braguette et abaisse un peu son pantalon afin que ma main puisse se glisser dans sa culotte plus aisément. Les lieux publics sont nos terrains de jeux... visiblement. Ma poupée hoquète mais lorsque mes doigts l'explorent, ma bouche vient se poser sur la sienne pour jouer davantage avec ses sens, avec elle. Bientôt sa bouche ne réponde plus à mes baisers tant elle est concentrée sur le plaisir que lui procure mes doigts.

-On arrive à ton étage... elle murmure à mon oreille entre deux respirations saccadées.

-Oh...On ne peut jamais être tranquille... je souffle taquin avant de lécher ses lèvres du bout de ma langue. J'aime ça. J'aime l'effet qu'elle a sur moi. Sauvage.

Avant que ça n'aille plus loin, je retire ma main et la porte. Comme une bonne fille, elle enroule ses jambes autour de mon bassin et, s'est caché par ses cheveux car sa tête embrasse mon coup, que je nous fais entrer dans mon appartement noir et silencieux. Seule nos respirations et nos corps ardents comblent le silence des pièces.

Je tâte le mur à la recherche de l'interrupteur. A la hate ! Fuck ! Mais bordel de merde ! L'impatience de Reagan me fait me précipiter sans rien trouver. Je suis obligé de la poser à terre. Bravo.

-Attend... ah voila ! Dis Je une fois que je trouve le bouton en plastique. Alléluia!

La lumière du salon apparaît enfin et je retrouve Ray toujours adossée à la porte. Son visage est un peu rouge, ses yeux brûlants et ses cheveux sont ébouriffés. Sa chevelure ressemble à une crinière Féline sauvage. Putain j'aime ça. De la voir si belle... je bande tellement fort que j'en ai mal. Mais attend Chalamet...

Je passe ma main sur sa joue tout en voyant sa poitrine se lever et descendre à toute vitesse. Tu es dans le même état. Je l'embrasse à pleine bouche et elle me plaque contre elle. Oh ma belle... Je sais que les choses vont changer entre nous ce soir, j'attendais ça pour être honnête mais je dois être certain que... ouais... je profite de cette petite pause pour vérifier. Je dois le faire... elle est peut-être... je suis peut-être sa première relation...consentie.. I mean... Je décroche ma bouche et plane au dessus d'elle. Je place ma main contre la porte en bois au dessus d'elle. Je scrute la moindre réaction, le signe qui me signifierait qu'il faut que l'on arrête. Même si je ne l'espère pas...

Le Chef-d'œuvreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant