PDV de Reagan
Tim se relève. Je tente de le retenir mais il s'extirpe et s'éloigne de moi. Non! Reviens! Mon corps est en proie à un frisson, la chaleur de son être me quitte avec cruauté.
-Ah ouais ? Tu me laisse comme ça ? Dis-je ahurie en regardant le plafond alors que lui rigole satisfait de son coup.
J'ai l'impression que l'on a commencé une partie d'échec et que chacun de nous avance ses pions selon sa technique.
-On va être en retard et ce n'est pas de ma faute si tu as besoin d'avoir à tous prix le dernier mot... chante t'il! le traite!
Je roule et me place à plat ventre. Tim me fait dos et il avancer fier comme un Roi vers sa penderie encore ouverte. Regarde le se pavaner comme un coq avec cette arrogance terrible. C'est trop. Avant qu'il ne puisse l'atteindre, je jette le short de Timmy encore piégé autour de ma cheville et me relève, furtivement. Mes pieds nus foulent le sol et une fois assez proche, je plaque mes mains sur ses épaules et lui saute sur le dos. Un vrai ninja.
-Tu es trop mort ! J'annonce fermement. En lui mettant une main dans ses cheveux humides pour lui ébouriffer ses belles boucles.
-Wah Man !! Il vide l'air de ses poumons d'une seule expiration. Surpris, il titube sur quelques pas. Timmy et moi tanguons, jusqu'à ce que ses longues jambes affûtées se stabilisent. Attention ! Si tu crois t'en sortir comme ça ! Tu rêves Chalamet !
-Tu croyais quoi? Je l'interroge sans vraiment attendre une réponse de sa part. Que je te laisse me faire languir comme tu le faisais tout à l'heure ?
Mes mains encerclent son cou et ma tête se colle contre sa joue. Ma poitrine se colle à son dos toujours nu. J'ai besoin d'être proche de lui. J'adore sentir son visage contre le miens, j'ai l'impression de ne faire qu'un avec lui et la même si je sur joue tout, une partie de moi veut voir si il va me céder.
Mais il est fort le salopard.
Pour contenir mon poids, Tim passe ses mains sous mes fesses. Ce contact me fait tout drôle. Je sursaute. Il les saisit et me remonte plus confortablement sur son dos. Il a touché mes fesses !- Mon dieu Ray tu es vraiment une tête de mule! Il joue la carte de l'agacement. Mauvais acteur.
Il tourne sur lui même. Hésite. Il ne sait plus quoi faire de moi. Mes cheveux fouettent de droite à gauche jusqu'à ce qu'il se mette à reculer.
-Arrêtes donc de te plaindre Chamallow ! Je me moque.
Il pince ma fesse gauche. Je tressaille. Bon chamallow était de trop j'avoue.
-Et toi arrêtes de me pincer ! Je vais avoir des bleues partout!
Mes jambes s'enroulent autour de ses hanches davantage, mes cuisses se contractent contre son jeans.
-Ma belle tu es insupportable! Est-ce que tu as eu ton café ce matin ? Ceci expliquerait cela. Sa voix est cassante.
Une fois proche du lit, il se laisse tomber sur le matelas. Il largue le bébé. Bien sûr dans la chute, je serre d'amortisseur à monsieur C. Sa colonne vertébrale ainsi qu'un coude mal placé s'enfonce dans mes côtés. C'est moi ou aujourd'hui tu aurais finalement du mettre une chemise qui puisse te servir de parachute ?
-Non! D'ailleurs ton arrogance et toi devriez m'en payer un ! De chez Schmackary's !
Mes mains s'étendent sur son torse. Je trace une ligne entre ses pectoraux du bout de l'index. J'observe l'arrière de son crâne, pourtant je sens que ses yeux suivent le chemin que je fais.
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Le Chef-d'œuvre
Hayran Kurgu« Ses lèvres s'arrêtent, je m'arrête aussi. Elle penche la tête et se tapote sur le front. Elle scelle ensuite ses lèvres en les mordant fortement. Lentement, elle reprend sa position initiale et ses lèvres reprennent leur incantation. Les mains da...