chapitre 28

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- A toutes les forces de police. La fugitive a été repérée. Attendez les instructions ! L’information tournait en boucle dans tous les véhicules de Police. La salle de commandement du FBI était en ébullition.

- Image satellite envoyée. Lança un agent.

Rocknell observait la maison.

- Est-il possible de zoomer dessus ? Demanda Rocknell

L’agent exécuta la demande.

-  Il y a 2 enfants dans le jardin. Annonça un agent.

- Avons-nous un contact téléphonique avec Karen Ducan ? Relança Rocknell.

- Aucun. Son téléphone est sur messagerie.

- Merde ! Envoyez les équipes spécialisées sur place et mettez-moi en contact avec Williams.

Des « humers » aux vitres teintées roulaient à toute vitesse vers la villa des Ducan. La route était étroite et pentue. Dans un virage, un chauffeur fit un écart pour éviter de percuter un cycliste. Dans la précipitation, les agents n’y firent pas attention. Léa, elle, remarqua le convoi. Elle comprit qu’il venait pour elle. Malgré ses cuisses douloureuses, elle accéléra. Le convoi s’arrêta devant la villa. Les agents en combinaison de protection se déployèrent autour de la maison. En les voyant, les enfants apeurés se mirent à crier. Les agents les attrapèrent sans coup férir et les éloignèrent de la maison. Armes au poing, Williams et 2 autres agents pénétrèrent dans la maison. Rocknell suivait l’opération en vidéo, grâce aux caméras qui équipaient l’équipe. Williams jeta rapidement un regard circulaire dans le salon. Personne. Il fit signe aux agents de monter à l’étage. Ils ouvrirent la chambre des enfants. Rien. Ils s’avancèrent dans le couloir et entrèrent en force dans la chambre des parents. Karen Ducan était allongée sur le sol, les yeux grands ouverts. Williams se précipita vers elle. Il prit son pouls.

- Morte. Se contenta-il de dire.

- Fouillez toute la maison. Hurla Rocknell dans l’oreillette de Williams.

Léa n’en pouvait plus. Ses jambes la faisaient trop souffrir. Elle s’arrêta à un arrêt de bus et regarda le parcours. Terminus - San Clémente - 1h.  Elle n’attendit que quelques minutes avant que le bus n’arrive. La porte s’ouvrit. Elle retint sa respiration et tendit un billet au chauffeur. Il se contenta de lui rendre la monnaie. Le bus était presque vide. Elle s’installa au fond du véhicule, loin des autres passagers, ouvrit la vitre et souffla. Le bus démarra.

- Il n’y a personne. Elle s’est enfuie. Se contenta de dire Williams.

Rocknell était furieux.

- Putain de merde ! Depuis combien de temps ? Dites-moi combien de temps depuis le dernier appel ?

Un agent regardait ses notes.

- Appel à la police : 18H10 – Intervention  sur place : 18H40.  Il est 19H10, elle a moins d’une heure d’avance.

Rocknell regardait la carte sur l’écran géant.

- Il n’y a qu’une putain de route. Elle n’a pas pu aller bien loin. Faites appel à toutes les forces de police. Je veux qu’on fouille tous les environs dans un périmètre de 10km et je veux un rapport toutes les 10 minutes. Putain de gamine.

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