chapitre 27

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Une voiture de police s’arrêta devant la maison des Duncan. C’était la première maison à la sortie de la ville. Les agents sonnèrent à la porte. Ils firent le tour de la maison, ne constatèrent rien de suspect et repartirent.

Karen Ducan rentra chez elle après avoir récupéré ses enfants à l’école. Son fils et sa fille riaient en se racontant des bêtises et ses rires la remplissaient de bonheur. En sortant de la voiture, Brandon courut vers l’aire de jeux qui était aménagée dans le jardin. Helen monta dans sa chambre. Karen fut surprise de ne pas voir son chien. Elle l’appela plusieurs fois, sans succès. Elle eut un choc quand elle le vit couché sur le flanc.

- Mon Dieu ! S’écria-t-elle. Elle s’approcha de lui et le secoua.

- Suki ! Suki ! Elle dût se rendre à l’évidence, son chien était mort.  Elle avait les larmes aux yeux. Qu’allait-elle dire aux enfants ! Elle le tira dans le vestibule.

Helen s’était arrêtée devant la chambre de ses parents. Elle fut surprise et amusée de voir une jeune fille endormie dans le lit de son père et sa mère. Elle s’approcha pour voir de plus près son visage. Léa respirait doucement. Helen lui sourit et voulut la toucher pour la réveiller. Sa main s’avança doucement vers  le visage de Léa quand elle se retourna. Helen recula. Elle comprit qu’il avait quelque chose d’inhabituel. Elle sortit de la pièce en courant, descendit l’escalier pour rejoindre sa mère.

- Maman,  maman, il y a une dame dans ton lit ! 

- Qu’est-ce que tu racontes Helen ? Demanda sa mère surprise.

- Il y a une dame qui dort dans ton lit. Répéta Helen

Karen leva les yeux vers l’étage. Elle cacha son inquiétude à sa fille.

- Helen, écoute moi, tu vas rejoindre ton frère dans le jardin et vous ne reviendrez que lorsque je vous appellerai, c’est bien compris ?

- Oui, maman. Lui répondit Helen, déçue de ne pas pouvoir accompagner sa mère. Karen entra dans le vestibule, prit un escabeau et plongea sa main sur le haut de étagère. Elle attrapa un revolver. Elle jeta un coup d’œil dans le jardin où sa fille discutait avec son frère et monta à l’étage. Elle s’avança prudemment jusqu’à la chambre, l’arme à la main. Elle eut un choc en voyant cette fille endormie dans son propre lit. Elle ferma la porte. Elle tira les draps. Léa était nue. Elle remarqua que son corps était couvert d’hématomes, de griffures et que ces pieds étaient en lambeaux. Karen s’approcha et enfonça le canon du revolver sur l’épaule de Léa. L’air conditionné se mit en marche.

- Réveillez-vous ! Cria Karen

Léa se réveilla en sursaut. Karen se recula.

- Qui êtes-vous ? 

Léa avait du mal à garder les yeux ouverts. Désorientée, elle cherchait des repères. La vue du révolver finit par la réveiller complètement.

- Qui êtes-vous ? Répéta Karen, furieuse.

Léa se redressa. Elle ressentit de vives douleurs dans tout le corps. Elle se rendit compte qu’elle était nue et tira le drap sur elle.

- Vous allez me répondre ? S’énerva Karen.

Léa ne savait pas quoi dire. Karen s’approcha d’elle. Léa se rendit compte du danger.

- Ne m’approchez pas ! Lança Léa, éjectant le virus de ses poumons. Karen s’arrêta, surprise. Léa avait retrouvé tous ses esprits.

- Surtout ne m’approchez pas ! Vous courez un grave danger ! Je suis malade.

 Karen, méfiante, se recula. Le virus fut aspiré par un courant d’air et passa dans le serpentin de condensation.                                                   

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