Si je devais choisir un chapitre pour lequel le pdv de t/p serait le plus adapté/intéressant ça serait celui-là alors here we go.
t/p POV/PDV
Passant une main sur mon crâne, je m'habillai péniblement. Je n'aurais pas dû boire autant hier soir. Heureusement, je n'avais pas trop abusé non plus et j'avais été capable de nous débarrasser des gêneurs, juste de quoi me donner une migraine ce matin. Lâchant mes cheveux de l'élastique qui les retenait, je détaillai ma réflexion sur le miroir. Le jean n'était pas une bonne idée, il allait encore me faire des remarques sur mon manque de féminité et sur la honte qu'il ressentait en me voyant. Je passai une main sur mon visage en soufflant avant de retirer mon pantalon et d'enfiler une robe de mon armoire. C'est vrai qu'en ayant qu'un seul jour de repos, je n'avais pas vraiment l'occasion de porter quoi que ce soit d'autre que des pantalons.
Finissant de brosser rapidement mes cheveux et d'enfiler une paire de chaussures, je me dépêchai de rejoindre la voiture qui m'attendait devant le bâtiment des dortoirs des brigades spéciales. Je saluai le chauffeur de ma famille et grimpai à l'arrière. Sans m'en rendre compte, je commençai à ronger mes ongles de nervosité. Le jour tant attendu se profilant devant moi. Tous les mois, je devais visiter ma famille lors d'une de nos réunions familiales. C'était assez compliqué à vivre mais celle-là allait l'être encore plus car j'avais trouvé des excuses pour fuir les précédentes, je ne m'étais jamais vraiment sentie à ma place avec eux. J'allais encore essuyer les remarques et les critiques de tous mes proches pensai-je dépitée.
Oh. Plus maintenant. La nouvelle fraîche d'hier soir surgissant brusquement dans mon esprit. J'étais la nouvelle commandante des brigades spéciales. Que pouvait-il y avoir de plus gratifiant ? J'avais vraiment hâte de voir leur réactions. Je savais bien qu'ils ne sauteraient pas de joie mais j'espérais un petit regard surpris ou un sourire discret. Afin de leur prouver que je n'étais pas qu'une incapable tachant la réputation de la maison. Au moins, ces idiots du bataillon n'avaient pas à rejoindre leur famille s'ils mourraient en chemin. Je levai les yeux au ciel à ma réflexion, poussant un soupir amusé. Je me concentrai sur le cahotement des roues contre le pavé en pierre essayant d'oublier mon stress croissant.
Plus vite que ne l'aurais pensé, le fiacre s'arrêta devant le long chemin bordé de haies finement sculptées menant au manoir familial. Nous y étions. Je grimpai les marches du perron difficilement et m'arrêtai devant la lourde porte en chêne massif. Frottant machinalement mon visage, j'expirai profondément. Je replaçai les mèches de mes cheveux et donnai trois petits coups contre le bois sec. Les portes s'ouvrirent aussitôt car les majordomes m'attendaient. L'un d'entre eux prit mon sac et malgré le fait que je connaisse cet endroit par cœur, m'indiqua de le suivre jusqu'au salon de thé. Il ouvrit délicatement la porte, me présentant à ma famille qui bien évidemment connaissait déjà mon nom. Qu'est-ce que je détestais ces codes stupides soufflai-je.
Je dépassai le majordome, resté sur le pas de la porte. Ma mère et ma sœur discutaient poliment une tasse fumante à la main. Le mari de ma sœur hochait la tête muettement, assis à côté de son épouse. Leurs deux enfants étaient installés au coin de la cheminée, jouant silencieusement. Enfin, mon père assis au bout de la table, s'arrêta de les écouter pour me fixer. Son regard détailla mon accoutrement dans le détail d'un air désabusé. Qu'est-ce qui n'allait pas ? J'avais fait un effort pourtant. Peut-être était-ce parce que je n'avais pas sorti les corsets et les colliers de perles comme une jeune fille de bonne famille le devrait ? Intimidée, j'attendis sa réponse.
-Tu es en retard. Prononça-t-il froidement avant de détourner le regard vers ma mère, qui s'était arrêtée de sourire en me voyant entrer.
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Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -
Fiksi Penggemar"-Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? J'essaie de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici mais tu me déconcentres ! -Comment ? Demanda-t-il imperturbablement. -Tu me regardes comme si tu allais m'embrasser. Critiqua-t-elle, poussant u...