Chapitre 20 : Le prix d'une vie

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J'avais décidé d'attendre ce week-end et en fait j'ai tenu deux jours. Oups 

-Où est-ce qu'il est ? Demanda froidement la commandante des brigades spéciales en pénétrant dans les cachots du bâtiment. 

L'humidité qui régnait en maître dans les couloirs en pierres, rendait l'air un peu plus difficile à respirer pour la commandante. Mais peut-être était-ce aussi dû à sa gorge qui se remettait difficilement du traumatisme qu'elle avait subie. Un soldat lui indiqua nerveusement le chemin. L'attitude de t/p le rendit très mal à l'aise, elle paraissait froide et indifférente mais elle semblait prête à égorger tous ceux qui se dresseraient sur son passage. 

D'un pas décidé, la jeune femme se dirigea vers la dite cellule. Elle tomba nez à nez avec l'homme qui avait tenté de la tuer il y avait de cela à peine une semaine. Il était assis sur la petite banquette qui lui servait de lit, il n'avait pas changé de vêtements et sa mine pâle lui donnait un air totalement différent de ce dont elle se souvenait. 

-C'est vraiment toi ? Tu fais pitié. Affirma-t-elle ouvertement, le regardant droit dans les yeux. 

-Qu'est ce que vous allez faire de moi ? Vous ne pouvez pas me tuer et vous ne pouvez pas me garder indéfiniment... Vous allez forcément finir par me relâcher et à ce moment là, je ne te laisserai plus partir.  Annonça l'homme, ignorant sa remarque.

-Tu es sérieusement en train de menacer la commandante des brigades spéciales ? T'as vraiment peur de rien.  Asséna sèchement t/p. 

Interrompant la discussion, un des soldats se précipita vers la commandante pour lui donner le document contenant les informations personnelles de la personne en face d'elle. Elle baissa rapidement les yeux et les releva aussitôt. 

-Il ne vous a rien dit malgré la torture ? Questionna-t-elle en connaissant pertinemment la réponse. 

-Non commandante. 

-Il est seul à agir. Il n'y a pas eu d'autres cas depuis qu'il est ici, les personnes qui l'accompagnaient n'étaient que de simples voleurs engagés pour faire le sale boulot et détourner l'attention. En conclusion, s'il meurt tout sera réglé. Acheva la commandante, d'un ton neutre. 

Le soldat la dévisagea, essayant de mesurer si elle était sérieuse ou non. Elle repoussa son bras, qui tendait encore le document. 

-Je ne veux pas savoir qui il est ou ce qu'il faisait dans la vie. Je ne veux même pas savoir son nom, je ne le traiterai pas comme un humain à qui je devrais le respect. 

L'homme laissa échapper un rire guttural. Il se leva et s'approcha des barreaux pour faire face à la jeune femme et lui tenir tête. 

-Vous ne pouvez pas me tuer, c'est contraire à la charte des droits humains du royaume. Affirma-t-il, narguant la commandante. 

Celle ci s'approcha aussi des barreaux, plongeants ses yeux glacials dans ceux de l'homme qui avait tenté de lui prendre la chose la plus précieuse qu'elle possédait. La seule chose qu'elle ne céderait jamais à personne. Sa propre vie. 

-Je peux faire ce que je veux. C'est moi la loi ici.  

-Menteuse, même la commandante a des devoirs à respecter. Ca ne prend pas avec moi, bien essayé, tu ne peux même pas me toucher ! La torture a duré depuis plus d'une semaine, ça serait contraire aux lois. Déclama-t-il dans un sourire satisfait. 

Le soldat, se situant à côté de la jeune femme baissa les yeux. Il avait beau avoir très envie de le frapper jusqu'à ce qu'il ne puisse ouvrir la bouche, l'homme avait raison. 

Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant