-Désolée d'arriver aussi tard, je travaillais et j'ai pas vraiment vu l'heure passer. S'excusa T/p en refermant la porte.Erwin réordonna la pile de feuilles encombrant son bureau et de ses doigts longs et fins, reposa son stylo à plume fraîchement trempé dans l'encre sombre.
Il se redressa sur son dossier en esquissant un sourire.
-Ne t'excuse pas. Et puis tu sais que je me couche assez tard car j'ai toujours du travail à finir.
T/p hocha la tête et vint s'asseoir sur la chaise se situant en face d'Erwin. Elle détailla son visage : ses traits anguleux, sa peau d'un blanc immaculé et ses cheveux d'une couleur semblable à l'or lui procuraient une aura de perfection. Ses lèvres et ses yeux bleus azur semblaient l'appeler.
-Et si tu m'aidais à enlever ma veste ? Il fait un peu chaud ici, tu ne trouves pas ? Finit par dire la cheffe de la première division dans le but d'attirer Erwin à elle.
Elle se leva délicatement en le voyant s'approcher. Il retira la veste de t/p en douceur avant de s'arrêter, contemplant sa chemise blanche.
-Je crois que je vais enlever ça aussi, je n'ai vraiment pas envie que tu aies trop chaud, du moins pas de cette façon. Expliqua le major d'un ton si neutre que t/p aurait presque pu douter de son sous entendu.
Ses mains agiles se frayèrent un chemin jusqu'aux boutons de la chemise de la jeune femme. Il défit le premier au niveau de son cou et t/p retint sa respiration au passage de ses doigts frôlant sa peau. Erwin fit sauter le deuxième puis le troisième bouton et pourtant il ne s'arrêta pas avant de dévoiler l'entièreté de son buste. Un sourire furtif passa sur son visage quand il découvrit que t/p ne portait pas de soutien-gorge. En réalité, elle n'en portait presque jamais mais il l'oubliait constamment et finissait toujours par être surpris.
Quand le dernier bouton fut ouvert, t/p attrapa le menton d'Erwin avec une de ses mains et inclina son visage vers ses propres lèvres. Elle n'attendit pas qu'il comprenne et pressa ses lèvres contre celles du major. Erwin lui rendit aussitôt le baiser en l'intensifiant. T/p passa sa langue entre les lèvres du major, la mêlant à la sienne et il poussa un soupir. Le grand blond se détacha quelques secondes afin de respirer, son regard transperçant lui fit l'effet de décharges électriques traversant son corps. Son désir grandissant, la jeune femme rencontra à nouveau les lèvres d'Erwin avec avidité. Elle mordit tendrement mais passionnément la lèvres inférieure du commandant.
Ce geste fit drastiquement augmenter la température dans la pièce mais aussi et surtout, l'appétit du grand blond. Leurs respirations devinrent plus saccadées et leurs lèvres plus insistantes. D'une main puissante, Erwin attrapa la cuisse de la cheffe et la releva au niveau de sa taille afin qu'elle s'y agrippe. Celle ci ne se fit pas prier et passa ses bras autour de son cou. Le major la souleva comme si elle ne pesait rien, et de son autre main, il envoya valser ce qui se trouvait sur le bureau de chêne massif. T/p ne lâcha pas les lèvres du commandant tandis qu'elle défaisait les boutons de sa chemise à l'aveuglette. Ses doigts fins finirent par rencontrer tous les boutons et la jeune femme fit glisser la chemise le long des épaules du major avant d'entendre le tissu rencontrer le parquet.
Aussitôt ses bras libérés, Erwin fit de même avec la chemise de la jeune femme, déjà déboutonnée entièrement avant de la jeter derrière lui, au pied de la porte du bureau. Se reconcentrant sur t/p, il déposa ses lèvres sur la base de sa nuque et remonta jusqu'à la base de sa mâchoire laissant derrière lui une traînée de baisers qui fit frémir d'envie la jeune femme. Une des mains d'Erwin se posa contre la taille de t/p pour la maintenir contre lui tandis qu'elle ouvrit les jambes, lui permettant de se rapprocher, collant son torse au sien. Son autre main, glissa sous sa jupe, rencontrant sa cuisse.
Erwin, dans cette position, la dominait de toute sa hauteur mais ce n'était pas pour lui déplaire bien que la taille ne lui parut d'une quelconque utilité. Sentant la main d'Erwin caresser sa cuisse et remonter vers son entrejambe, elle se remercia intérieurement d'avoir choisi de porter cette jupe.Délaissant sa nuque, Erwin déplaça ses lèvres jusqu'à la poitrine de la jeune femme, qui elle, cessa de respirer un instant. Le major déposa des baisers tendres et fugaces sur un de ses seins, son autre main agrippa un peu plus fermement la cuisse de t/p. La jeune femme ne put retenir un gémissement. Erwin, cédant à la tentation, décala le sous vêtement de celle-ci, avec ses doigts.
Au même moment, la porte du bureau s'ouvrit brusquement sur un homme aux cheveux noirs de jais.
-Erwin est ce que t'as vu Hange ? J'ai beau la chercher partout, je ne la trouve pas et j'ai bien peur qu'elle...
Levi se stoppa net sur le pas de la porte, pris d'une vision d'horreur. Il souhaitait revenir en arrière de toutes ses forces afin d'effacer ce souvenir atroce de sa mémoire. Pas son capitaine... avec... avec qui d'ailleurs ?
Surpris, Erwin et t/p se figèrent, la chaleur et l'envie qu'ils ressentaient, s'étant évaporées en une dizaine de secondes. Erwin tourna brusquement la tête tandis que la jeune femme recouvrit sa poitrine de ses mains visiblement très agacée.
Levi se rendit compte de la personne précise se trouvant avec son commandant et son cœur s'arrêta, trop honteux d'assister à cette scène. Il était trop tard pour faire marche arrière et prétendre que rien ne s'était passé.
Aussitôt l'étonnement passé, Erwin soupira, il se pencha pour récupérer sa chemise du bout des doigts, l'enfilant et d'une voix fatiguée il entreprit de répondre à Levi, qui n'avait toujours pas bougé d'un pouce :
-Levi, ce n'est pourtant pas la première fois que je te le dis, si la porte est fermée tu dois frapper avant d'entrer.
T/p, toujours assise sur le bureau, les jambes et les bras croisés, planta son regard sur Levi.
-Ma chemise. Ordonna la jeune femme à celui-ci.
Le caporal-chef, irrité par le ton qu'elle venait d'utiliser, darda son regard hostile sur elle. Au moment même où il croisa sa demi nudité, il baissa les yeux brusquement, attiré inexplicablement par le bout de ses chaussures.
T/p leva les yeux au ciel et réitéra son propos plus sèchement :
-Ma. Chemise.
Cette fois ci, Levi trop excédé par le comportement de la jeune femme, plongea son regard froid dans le sien. Personne ne se comportait comme ça avec lui, tout le monde avait peur de lui mais au moins on le respectait.
-Quoi. Répondit-il crûment, ne quittant pas la jeune femme des yeux. Comme si un commun accord avait été passé, indiquant que celui qui baisserait les yeux serait déclaré perdant de la bataille intérieure qu'ils livraient.
-Elle est sous tes pieds, donne moi ma chemise.
Levi rompit ce commun accord, désarçonné. Il jeta un coup d'œil et constata que son pied droit était effectivement posé sur la chemise de la jeune femme. Il recula d'un pas et répugné, saisit la chemise du bout des doigts, le plus loin possible de lui.
T/p souffla, excédé par le comportement puéril de Levi. Cachant toujours sa poitrine avec ses bras, elle sauta du bureau et attrapa sa chemise d'un coup sec en libérant une de ses mains. Elle se retourna elle l'enfila rapidement. Erwin fixait la scène visiblement amusé par la situation.
Réajustant le dernier bouton de sa chemise, t/p se dirigea vers la porte, Levi s'écartant sur son passage.
-Je suppose que nous nous verrons une autre fois Erwin, déclara-t-elle, avec un sourire contrit.
-Levi, continua-t-elle froidement, ce n'était certainement pas un plaisir, encore une fois. Elle tourna les talons et s'élança hors du bureau, sentant le regard de Levi la transpercer comme des poignards.
VOUS LISEZ
Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -
Hayran Kurgu"-Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? J'essaie de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici mais tu me déconcentres ! -Comment ? Demanda-t-il imperturbablement. -Tu me regardes comme si tu allais m'embrasser. Critiqua-t-elle, poussant u...