Pour ceux qui aiment écouter de la musique (sans paroles), je vous conseille de déclencher la vidéo à 37:10 quand je le ferai savoir au milieu du chapitre. Ҫa vous mettra vraiment plus dans l'ambiance selon moi, après vous faites ce que vous voulez, sur ce, bonne lecture !
-Nous arrivons en ville, le mur Sina est franchi, ne faîtes plus un bruit. Ordonna la commandante à son équipe de trois soldats.
La cariole se déplaçait rapidement mais leurs souffles irréguliers trahissait leur profonde angoisse. Ils espéraient que tout se passe comme prévu. t/p jeta un œil aux faux bijoux, dans les malles disposées autour d'elle, elle avait averti le marchand une semaine auparavant de ne pas effectuer sa livraison mais aussi et surtout, de ne pas prévenir qui que ce soit de son annulation. Après tout, la jeune femme ne savait pas qui était dans le coup, elle devait se méfier de tout le monde. Le soldat de son escouade personnalisée du jour, chargé de les conduire jusqu'à l'emplacement prévu devait impérativement se concentrer pour ne pas céder à la panique. Ils avaient ordre de ne jamais se battre sauf ordre contraire de la commandante. Les soldats savaient à quel point les personnes qui les attendaient devaient être dangereuses, mais ils se rassuraient, ils connaissaient parfaitement les aptitudes physiques et intellectuelles de leur chef.
Un à-coup violent secoua tous les passagers. La voiture venait de freiner brutalement, sans doute pour éviter de rentrer dans quelqu'un. Ils se tenaient immobiles, retenant leur respiration dans leurs habits de marchands, empruntés. Des bruits de pas se firent entendre autour de la cariole. Cinq personnes compta attentivement la commandante. Un homme dégagea le soldat de l'avant de la cariole et le jeta sur le sol, c'était en tout cas ce dont on pouvait en déduire des bruits de coups. Comme t/p s'y attendait, il prit la place du conducteur pour les emmener dans un endroit moins fréquenté. Les quatre autres personnes semblèrent faire le tour du véhicule.
Le rideau de l'arrière de la cariole s'arracha soudainement dans un déchirement bref. Hans, le troisième soldat, fut projeté à l'intérieur, sur les deux autres soldats qui se trouvaient en face du rideau. Les quatre brigands grimpèrent, un sourire vil dessiné sur leurs visages. La commandante, assise sur une marchandise au fond de la cariole resta stoïque quand les chevaux reprirent leur course.
-Bougez pas de là si vous tenez à votre vie. Croassa un des hommes.
T/p, les coudes posés sur ses genoux et le visage appuyé sur ses poings, se retenait de souffler. Elle ne s'attendait pas à cela. Ces trois hommes étaient des voleurs de pacotille. Aucun ne rivaliserait face à ses soldats. Pourtant, ils devaient jouer le jeu et attendre qu'il arrive.
Poussés au sol une nouvelle fois, l'escouade de la commandante se mordait les lèvres pour s'empêcher de riposter. Ils savaient pertinemment qu'ils pouvaient les immobiliser en quelques secondes à peine. Mais cela ruinerait leur plan. Comme on leur demandait, ils s'assirent sans bouger pendant qu'on leur attachait les mains avec des cordes.
Le quatrième homme s'approcha de t/p et pencha la tête surpris. Une femme ? Ils avaient employé une femme ? Et d'ailleurs pourquoi le regardait-elle avec un air aussi supérieur ? Pour qui se prenait-elle. Aussitôt cette réflexion faite, le regard de la jeune femme changea en une mine inquiète, avait-il rêvé en croyant qu'elle le jugeait ?
-Ils ont de très bons goûts en matière d'employés les marchands de nos jours. Nargua-t-il, un sourire pervers au coin des lèvres. T/p esquissa un regard effrayé et tendit les mains pour qu'il puisse les lui attacher, évitant son regard.
Le brigand éclata de rire et interpella ses coéquipiers qui venaient de finir d'attacher les mains et les jambes des membres de l'escouade de la commandante.
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Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -
Fanfiction"-Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? J'essaie de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici mais tu me déconcentres ! -Comment ? Demanda-t-il imperturbablement. -Tu me regardes comme si tu allais m'embrasser. Critiqua-t-elle, poussant u...