Chapitre 22 : Déménagement

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-Ça va me faire bizarre sans toi... On a toujours été ensemble dans les dortoirs depuis si longtemps. Déclara Traute, nostalgique. 

-J'ai pas vraiment envie de partir non plus tu sais ? Répondit-tristement t/p, finissant d'emballer ses cartons. 

Traute et elle prirent chacune un carton et commencèrent à grimper les marches des escaliers en destination du dernier étage. 

-Je sais, je sais, en tant que commandante tu dois avoir tes propres appartements. Répéta la grande blonde.

T/p indiqua à des soldats qu'elles croisèrent dans les couloirs, qu'il restait encore quelques cartons dans leur dortoir. Arrivées devant la porte du bureau, Traute la poussa de son pied libre pour qu'elles puissent y entrer. Elles déposèrent leurs cartons sur la banquette en soie et poussèrent un soupir. Traute examina la pièce tandis que t/p déballait ses nombreux cartons dont certains jonchaient le sol. Poussant la porte de la chambre puis celle de la salle de bain, Traute s'écria :

-Une salle de bain en marbre ? C'est incroyable, j'avais jamais vu ça de ma vie... Le vrai luxe... Et un vrai lit double ! Fini les lits superposés des dortoirs ! Les supérieurs des brigades speciales sont vraiment chouchoutés !

La jeune femme se retourna vers la commandante, un sourire aux lèvres :

-Quoi que je suis sûre que dans ton manoir, tout doit être encore plus cher et somptueux, pas vrai ? 

T/p laissa s'échapper un rire amusé devant la béatitude de son amie. 

-Oui, c'est vrai. Mais c'est ici ma vraie maison. Déclara-t-elle honnêtement, un air pensif dessiné sur le visage.

Elle se sentait bien mieux ici que n'importe où ailleurs. Tant qu'elle était loin de la toxicité de sa famille, elle se portait comme un charme. Et contrairement aux apparences, elle savait se contenter de peu. La jeune femme attrapa une pile de livres d'un des cartons et les rangea sur la tranche dans une étagère en bois. Traute vint l'aider à ranger la tonne de vêtements dont elle disposait dans son armoire. Au moins maintenant, toutes ses affaires rentreraient sans problème. La grande blonde s'arrêta sur un objet brillant.

-Il est magnifique. Affirma-t-elle bouche-bée devant un fine gourmette en argent qui devait probablement valoir une fortune.

T/p releva la tête et aperçut l'expression fascinée de Traute devant son bijou.

-Tu l'aimes bien ? Alors garde le, il est à toi. Prononça gentiment la commandante.

Traute plongea son regard dans le sien, écarquillant les yeux.

-Tu es sérieuse ? Mais il doit être si précieux !

-Pas autant que tu n'es précieuse à mes yeux. Et puis des comme ça j'en ai plein et je ne les mets jamais alors fais toi plaisir.

Traute se leva et prit tendrement son amie dans les bras. T/p ressentit un bonheur immense, chose qu'elle avait rarement ressenti dans sa vie. Elle était si heureuse d'avoir connu Traute. Cette dernière s'écarta quand les soldats revinrent avec les derniers cartons. Ils les déposèrent avant de s'eclipser.

-J'aurais aimé t'aider à tout finir mais je dois vraiment partir en ville pour veiller à la sécurité d'une famille aujourd'hui... S'excusa-t-elle.

-Vas-y vite, et reviens me voir quand tu auras fini ! Lui répondit t/p, attachant le fin bracelet à son poignet.

Traute lui fit un signe de la main et referma la porte derrière elle. Une vingtaine de secondes plus tard, la porte se rouvrit.

-Tu as oublié quelque chose ? Demanda t/p, dos à la porte, fouillant dans un énième carton.

-Non. Repondit une voix qu'elle ne reconnaissait que trop, distinguant le claquement d'une porte que l'on refermait.

Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant