Je vous annonce que j'ai fait les dernières modifications et que : le compte à rebours commence. Il reste désormais 5 chapitres en comptant celui là + le bonus (6) de l'épilogue.
(8500 mots pour ce chapitre)-Ne bouge pas. Murmura Levi.
La commandante serra les dents alors qu'il nettoyait délicatement la plaie à peine recousue. La souffrance avait été si puissante que son esprit n'avait pas eu le temps de ressentir l'humiliation. Maintenant que le choc était passé, elle le pouvait.
Sa propre honte et sa propre lâcheté la faisaient suffoquer. Elle n'osait pas le regarder dans les yeux. Pas après la scène à laquelle il avait assisté. La jeune femme n'osait même pas chercher à comprendre ce qu'il avait pu penser en la voyant dans cet état. Elle se sentait dégradée. Le dégoût enserrant son coeur, asséchant sa gorge.
La commandante voulait disparaître, oublier tout ce qui venait de se passer, ne pas prononcer un mot jusqu'à ce que Levi s'en aille et enfin l'éviter jusqu'à la fin de sa vie. Jamais quelqu'un ne l'avait aperçue dans un moment de faiblesse aussi intense que celui-ci. Elle n'avait toujours pas été capable de répliquer, de défendre Levi et encore moins de rendre les coups. C'était Levi. C'était lui qui avait du faire toutes ces choses là à sa place. Et quelque part en elle, cette réalisation lui fit plus mal que le reste.
Il l'empêcha de s'apitoyer sur son sort en brisant le silence.-Alors cette cicatrice... C'était... Sa voix était grave, comme s'il s'apprêtait à formuler une phrase interdite.
La commandante ne pouvait plus reculer, elle ne pouvait plus se cacher derrière un mensonge. Mais surtout, elle ne voulait plus le faire. Elle n'avait pas menti à Levi, elle voulait vraiment avancer, ne plus regarder en arrière. Le pouvait-elle alors que son géniteur venait d'exposer ses traumatismes au grand jour une nouvelle fois ? En créant de nouveaux par la suite.
-Son initiale. C'est son initiale. Murmura-t-elle, distante.
Levi serra la mâchoire plus fortement, se concentrant sur la blessure. La commandante ne le remarqua pas.
-Il ne l'avait jamais retouchée depuis... depuis la première fois. J'avais 15 ans et à l'époque, j'essayais encore de lui tenir tête... J'avais refusé de venir à un repas ennuyeux avec une autre famille d'aristocrates. Mon père les détestait, il passait son temps à les critiquer devant toutes les autres familles. Il m'y avait traînée de force et j'étais si énervée qu'arrivée là-bas, j'ai agi comme une idiote. Je n'ai respecté aucun code, je tapais du pied, je mangeais avec les mains, je faisais tout pour qu'ils préfèrent ne plus jamais m'emmener avec eux.
-Tout ne s'est pas passé comme prévu car il s'est énervé à son tour. Je suis passée à la vitesse supérieure et j'ai raconté ce qu'il disait sur cette famille à table, sous leurs yeux. Aussitôt après avoir dit ça, j'ai vu le regard de mon père et je me suis enfuie de table. J'ai rejoint une amie que j'avais rencontrée quelques mois plus tôt, une que mon père m'avait interdit de voir car elle n'était pas "comme nous". En fait il voulait simplement dire qu'elle était pauvre et qu'elle n'avait aucun titre donc elle était automatiquement inférieure. Je suis restée chez elle une journée tout tout plus avant qu'il ne me retrouve...
Elle inspira avant de continuer.
-Il m'a tirée jusque chez nous. Je ne l'avais jamais vu aussi en colère. Il... m'a frappée évidement mais je m'en fichais. Je pensais juste à m'enfuir encore une fois, avec elle. Et cette fois, ne plus jamais revenir. Il l'avait très bien compris d'ailleurs. C'est là qu'il a commencé à complètement débloquer. Il m'a menacé d'engager des assassins pour la tuer elle et sa famille si je continuais à me "rebeller". J'ai vu dans son regard qu'il en était capable. Je me suis excusée, je lui ai juré que je ne la verrais plus jamais car j'avais si peur qu'il lui arrive quelque chose par ma faute et que je ne m'en remette jamais...
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Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -
Fanfiction"-Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? J'essaie de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici mais tu me déconcentres ! -Comment ? Demanda-t-il imperturbablement. -Tu me regardes comme si tu allais m'embrasser. Critiqua-t-elle, poussant u...