Après la capture du titan, la commandante avait demandé à Traute de surveiller Erwin. Elle avait aussitôt foncé entre les allées à la recherche de civils encore en danger. Au détour d'une maison, elle entendit des pleurs incontrôlables. La jeune femme s'y précipita et y trouva une enfant. La petite fille ne quittait pas des yeux les ruines du bâtiment. Des tâches écarlates s'étalaient sur le sol. L'enfant essayait désespérément de soulever une énorme planche de bois et à cet instant, le cœur de la commandante loupa un battement. Elle distinguait une main de sous les décombres.
Instinctivement, de peur que les fragiles structures des bâtiments autour d'elle deux ne s'écroulent à tout moment, t/p attrapa la fillette et l'écarta de la scène.
La déposant à plusieurs mètres elle lui ordonna calmement :-Ne bouge pas d'ici, je vais t'aider, est ce que tu as perdu tes parents ?
La commandante pria pour que la personne gisant à côté d'elle ne soit pas de sa famille. Malheurement, sanglotante, la petite fille n'eut que la force de pointer son doigt vers les ruines de la maison.
Poussant un soupir de détresse, essayant d'évacuer le sentiment d'impuissance qui la tenaillait, la commandante s'approcha précautionneusement. Elle examina rapidement la scène. Des planches de bois et des briques assez lourdes reposaient sur la personne, quasi-invisible. Fermant les yeux, la commandante n'entendit pas un gémissement, pas même un souffle affaibli. Rien du tout. Elle crispa son poing. Elle devait faire très attention à ne pas tout faire s'écrouler. Ce qui aurait pour effet de tuer à coup sûr la personne sous les débris. T/p souleva prudemment une première planche en bois, libérant le bras de la jeune femme. Elle se déplaça lentement sur un des côtés et étudia scrupuleusement les débris. Décidant d'attraper une pierre, elle fut surprise par le poids de celle-ci. Grinçant des dents, elle arqua le dos pour supporter la pression. Elle fit quelques pas en arrière et laissa retomber lourdement la pierre au sol, un peu plus loin. Relevant la tête, la commandante se figea en croisant le caporal chef. Il étudiait aussi la scène d'un air pensif.
-Qu'est ce que tu fais là ! Grogna froidement la jeune femme.
Il aurait dû retourner avec tous les soldats du bataillon dans les quartiers des brigades spéciales. Et il aurait aussi dû subir le même traitement : être menotté. Il ne prit pas la peine de lui répondre, encore moi de lever les yeux vers elle. Elle souffla et ordonna à nouveau :
-Bon aide moi maintenant que tu es ici. Ce lambris de mur est trop instable, si je le soulève, les pierres au dessus risquent de s'écrouler sur moi. Est ce que tu peux faire en sorte d'éviter ça ?
Se glissant entre les débris, t/p n'attendit pas sa réponse. Il se dépêcha de la rejoindre, exécutant ses ordres sans un mot. Alors que la jeune femme soulevait péniblement le pans du mur, elle resta fébrile. Il pouvait à tout moment décider de ne plus l'aider et la laisser se faire écraser par les décombres. Lui laisser cette opportunité n'était pas vraiment une bonne idée. Mais elle n'avait pas le choix, le temps était compté pour la personne qui se trouvait sous les débris. Levi empêcha les pierres de tomber dans sa direction en les écartant brusquement. Ayant finalement réussi ce qu'elle avait entreprit, la jeune femme n'eut plus qu'à souvelever quelques débris insignifiants. Elle se précipita alors vers la femme et la prit dans ses bras, la portant au coin de la rue, l'éloignant du danger. Cette rue était déserte, seulement peuplée par la petite fille, les yeux boursouflés et tremblotante. Déposant délicatement la femme, la petite fille accourut vers la commandante. Elle semblait décidément la reconnaître. Était-ce sa mère ?
T/p n'eut pas le temps d'y réfléchir plus sérieusement, elle approcha son oreille du visage de la femme à la recherche d'un souffle. Il y en avait un ! Faible mais existant ! La fillette qui avait aggripé la corps de sa mère dans une étreinte puissante se recula, fixant ses mains, horrifiée. Du liquide vermeil dégoulinant, s'écrasant à grosses gouttes sur le sol. La commandante porta aussitôt son regard vers la mère, du sang se répandait tout autour d'elle, formant une flaque épouvantable. Cela venait de son dos !
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Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -
Fiksi Penggemar"-Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? J'essaie de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici mais tu me déconcentres ! -Comment ? Demanda-t-il imperturbablement. -Tu me regardes comme si tu allais m'embrasser. Critiqua-t-elle, poussant u...