Je voulais ajouter, continuez d'analyser mon histoire, c'est super intéressant ! J'adore lire ce que vous commentez parce que ça m'aide à comprendre comment vous visualiser les scènes et les émotions des personnages et vous avez toujours juste. Un peu de fluff pour vos petits cœurs :)
La commandante fit quelques pas en avant et s'arrêta. Elle réfléchit silencieusement avant de revenir sur ses pas, rejoignant à nouveau Levi.
-Tu as quelque part où aller ? Demanda-t-elle.
Le caporal fut surprit de son retour et de son ton réellement attentionné. La nuit, les passages entre les murs étaient interdits à l'exception de rares cas. Il ne pourrait pas rentrer au quartier général du bataillon d'exploration et la commandante doutait qu'il ne connaisse une auberge ici ou même qu'il ait assez d'argent sur lui. Tout était plus cher dans la capitale. Il secoua doucement la tête, le regard toujours rivé sur le lac. Comme s'il n'avait pas envie de quitter cet endroit après tout.
-Bon alors viens avec moi, je ne vais quand même pas te laisser là. Déclara la jeune femme en suivant le chemin tortueux.
Levi la regarda sans rien dire. Il ne comprenait pas. Si elle le détestait réellement, pourquoi est ce qu'elle l'aidait ? Elle n'était pas obligée de faire ça. Était-ce parce qu'il l'avait aidée aussi en appuyant son mensonge et qu'elle se sentait redevable ? Il n'avait pas besoin qu'on ait de la pitié pour lui. Rester ici toute la nuit lui irait très bien. Il ne dormirait pas qui plus est.
-Tu comptes me faire attendre jusqu'à l'aube ? Viens je te dis. L'interrompit-elle dans ses pensées.
Sans trop savoir quelle force le poussait à la suivre, il se leva et s'engagea sur le chemin à son tour. Ils marchèrent en silence, chacun occupé à démêler ses propres pensées et les émotions compliquées qui s'y affiliaient. Levi détailla la commandante de dos. Qu'est-ce qu'elle pensait réellement au fond d'elle ? Ce qu'il ne savait pas c'était que même elle, ne pouvait pas y répondre. La jeune femme s'était tellement menti, enfermée dans un nombre incalculables de mensonges à tel point que ceux-ci avaient commencé à se mélanger à la vérité, à sa réalité. La commandante était incapable de démêler le vrai du faux, que cela concerne sa propre personnalité, ses propres émotions, l'attitude de Levi ou son ressentiment envers lui. Cela devenait beaucoup trop à supporter, elle voulait juste un peu de répit. Ils arrivèrent enfin devant le quartier général des brigades spéciales, après plusieurs dizaines de minutes de marche.
Ils entrèrent sans un bruit et la commandante monta les escaliers, se dirigeant vers ses appartements. Levi la suivit et il referma la porte derrière lui. Epuisée, la commandante se déchaussa et rejoignit la douche, s'adressant à Levi :
-Il n'y a toujours qu'un lit, il est assez grand mais apparemment tu ne dors jamais, tu n'en auras pas besoin. Si tu veux vraiment dormir sur une chaise comme à ton habitude, il y en a plusieurs à disposition. Son ton était froid, rempli de reproches.
Le caporal fronça les sourcils alors qu'elle refermait la porte de la salle de bain, pressée d'effacer les marques de Hans sur son corps. Faisait-elle référence à la dernière fois qu'ils avaient dû dormir ensemble ? Sans trop y réfléchir, il enleva ses chaussures et son harnais. Comme il s'y attendait, le poids qu'il ressentait dans sa poitrine ne s'allégea pas en se délestant.
La jeune femme ouvrit le robinet et laissa l'eau couler sur sa peau. Comme si celle-ci avait la vertu de faire glisser tous ses soucis en même temps. Elle frotta rigoureusement sur chaque partie de son corps, tentant d'effacer la trace du passage de cet homme. Elle avait l'impression qu'en faisant ça, les souvenirs partiraient aussi. Finissant de se rhabiller et sortant de la douche, elle croisa Levi dépoussiérant ses livres. Qu'est ce qu'il fabriquait ? Pourquoi est-ce qu'il faisait ça à cette heure ? Est ce que cela le détendait, lui permettant de se focaliser sur autre chose, de détourner son attention de ses problèmes ? Le faisait-il pour la même raison qu'elle se plongeait éperdument dans son travail ?
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Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -
Hayran Kurgu"-Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? J'essaie de réfléchir à un moyen de nous sortir d'ici mais tu me déconcentres ! -Comment ? Demanda-t-il imperturbablement. -Tu me regardes comme si tu allais m'embrasser. Critiqua-t-elle, poussant u...