Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -

Chapitre 39 : Menaces

Désolée de mon absence, me revoilà avec un nouveau chapitre (je vais essayer de les faire plus longs d'ailleurs quitte à mêler plusieurs jours). J'ai eu une semaine chargée avec beaucoup d'examens et même si j'en ai encore à venir, le rythme est beaucoup plus tranquille donc je devrais continuer à publier comme avant. 

Un bruit se fit entendre contre la porte du bureau de la commandante des brigades spéciales. Elle autorisa quiconque venait de frapper à rentrer, levant la tête de ses documents. 

-Bonjour madame la commandante, vous avez reçu du courrier aujourd'hui. Déclara Walter, un sourire poli aux lèvres. 

La jeune femme secoua la tête, excédée, cachant son fin sourire tandis qu'il refermait la porte. 

-Je t'ai déjà dit que ton rôle n'était pas de me porter mon courrier, tu n'es pas un messager. Tu n'as pas à te sentir redevable et à en faire plus. Recadra-t-elle d'un ton sérieux. 

-Je sais bien, je sais bien mais je passais devant alors pourquoi ne pas le faire ? Vous êtes déjà si débordée, je pouvais au moins faire ça. D'ailleurs, il retourna une enveloppe pour y lire le nom de l'expéditeur, cette lettre vous vient de Hans Auttenberg. Énonça-t-il simplement. 

Il releva les yeux et s'arrêta de parler. Le sourire de la commandante venait de s'affaisser à la mention de ce nom. Ses yeux d'habitude si perçants s'assombrirent. Son corps tout entier se raidissant. Walter n'avait pas la moindre idée de qui était cette personne mais il était perspicace : pour que la commandante semble si apeurée, il devait s'être passé quelque chose de grave. Très grave. En réalisant le regard concerné de son deuxième bras droit, la jeune femme reprit sa posture détachée et lui demanda de lui apporter cette fameuse lettre. Elle ouvrit délicatement le haut de l'enveloppe en faisant attention à garder un visage neutre, sachant que Walter épiait ses moindres changements faciaux. T/p fit glisser la lettre hors de l'enveloppe, essayant tant bien que mal de retenir le tremblement de ses doigts mais aussi les douloureux souvenirs qui n'attendaient qu'un moment de faiblesse pour remonter à la surface. Le contenu était beaucoup plus sobre que ce à quoi elle s'attendait. 

"Ma chère commandante, 

Tu es conviée à ma demeure dans les plus brefs délais. Je ne pense pas avoir besoin de te rappeler ce qui arrivera si tu ne t'y présente pas.

Avec tendresse, 

Hans Auttenberg, ou devrais-je signer, ton futur mari." 

La jeune femme poussa un soupir étouffé, elle avait arrêté de respirer en déchiffrant la lettre. Quoi qu'il veuille, elle devait y aller et mettre fin à toute cette histoire. Elle voulait le questionner, il était forcément l'instigateur de sa tentative de viol. Elle méritait des réponses. 

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C'est ainsi que la commandante se retrouva le lendemain devant l'immense palace de Hans Auttenberg. Elle inspira lentement avant de frapper contre la porte. Celle-ci s'ouvrit aussitôt sur un majordome qui l'accueillit à l'intérieur. Elle découvrit Hans dans un siège en velours, une tasse de thé aux lèvres. Ses yeux semblaient gonflés, la peau tout autour était violette, presque noircie. Reposant sa tasse sur la coupelle, la commandante put se rendre compte que ses lèvres aussi avaient gonflés et étaient coupées. Les parties du corps qu'elle pouvait distinguer étaient parsemées d'hématomes. Que lui était-il arrivé ? 

L'homme sourit en la voyant arriver dans la pièce et la commandante fit un nouveau constat horrifiant. Il avait décidément perdu quelques dents. Il s'était battu ? À son âge ? Il lui fit alors signe de s'asseoir. T/p baissa le regard, consciente qu'elle l'avait dévisagé bien trop longtemps. La vue de cet homme lui rappela de très mauvais souvenirs mais elle fit un effort pour les refouler. Les circonstances n'étaient plus les mêmes. S'il tentait quoi que ce soit elle riposterait. La jeune femme se raisonna, dans son état, il devait déjà peiner à se lever et se déplacer. Il n'oserait rien de déplacé. Elle s'assit alors à l'endroit désigné, prenant le temps de le saluer convenablement.