Chapitre 17 : Est-ce la fin ?

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J'ai écrit le chapitre 19 avant celui là car je manquais de motivation pour finir le 17. Au final je me suis dépêchée de finir le 17 et le 18 parce que je voulais absolument que vous lisiez le 19... Donc oui, vous aurez trois chapitres dans la même soirée finalement. Ah et excusez moi pour les fautes d'inattentions, écrire autant m'a beaucoup fatiguée donc je les vois moins bien là maintenant. 

Mon regard resta ancré sur le corps de Hans, tombant lourdement en arrière. 

Qu'est ce qui venait de se passer ? Tout était arrivé si vite, j'avais du mal à suivre. 

-Commandante alors ? Avec ce niveau de corps à corps ça ne m'étonnerait pas que ça soit des brigades spéciales. Coupa brusquement l'homme, indifférent à ce qu'il venait de provoquer. 

Je tournai la tête vers lui furieuse. Il n'allait pas s'en tirer comme ça ! Je fis un pas dans sa direction m'apprêtant à venger Hans. Je fus brutalement poussée en arrière par Sergej qui se projeta sur l'homme, dans une vaine tentative de me protéger. 

Non ! Il devait s'occuper de Hans pendant que j'anéantissais ce meurtrier ! Me rattrapant de justesse, je craignis qu'il ne finisse embroché à son tour avant que je ne puisse le sortir de là. Malheureusement, l'homme était plus intelligent, il esquiva l'attaque portée par Sergej et réussit à lui frapper le crâne avec son coude dans le but de le désorienter. Il aurait pu utiliser son couteau mais il ne l'avait pas fait. En revanche, le couteau que j'avais prêté à Sergej tomba au sol à seulement quelques mètres de moi. 

Je me précipitai pour le récupérer. Me relevant en vitesse, je croisai avec horreur la scène que j'avais redoutée. Le meurtrier tenait fermement Sergej contre lui, sa fine lame enfoncée fermement contre la gorge de ce dernier. Il ne pouvait à peine déglutir sans risquer que la ne lame s'enfonce dans sa chair. 

-Tu sais très bien ce que je vais te demander commandante... Assura l'homme dans un ton moqueur. 

Oui je ne le savais que trop bien. 

-Si je lâche mon arme qu'est ce qui me garantit que tu ne vas pas lui trancher la gorge et ensuite essayer de me finir ? Répondis-je énervée. 

J'aurai pu m'en débarrasser s'il ne s'était pas jeté sur lui ! Maintenant je me retrouvai dans une situation inextricable. Voilà pourquoi je détestais travailler en équipe. Ils n'étaient que des poids, rendant le problème encore plus compliqué qu'il ne l'était. 

Le meurtrier planta son regard amusé dans le mien et s'esclaffa : 

-Rien, c'est vrai. Mais ça ne m'intéresse pas de trancher la gorge des soldats, ce serait du gâchis, je préfèrerai mille fois voir leurs corps se balancer dans le vide, la corde se resserrer autour de leurs cous et admirer la faible lueur de lucidité quitter leur esprit. 

-Parce que tu crois que j'ai le temps de t'écouter déballer ta vie ? Dis moi plutôt ce que tu veux. Crachai-je impatiemment. 

Avait-il si peu d'interactions humaines qu'il se sentait soulagé de pouvoir me confier ses états d'âmes ? Nous allions voir s'il continuait à être aussi bavard avec mon couteau sous la gorge. Je regrettai tellement de ne pas avoir pu emmener mes vraies lames ou au moins un fusil. Ce couteau était inutile mais si j'avais emmené autre chose notre plan n'aurait pas pu marcher. Pourtant, je me serais beaucoup mieux débrouillée avec n'importe quoi d'autre.

-Très bien, grâce à ta petite interruption pendant mon vol quotidien, j'ai eu tout le loisir de penser à autre chose que ces bijoux. Je vais pouvoir marquer d'une pierre deux coups en te pendant. 

Un Léger Goût De Rédemption (Levi x Reader) - RÉÉCRITURE -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant