Prologue

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Allons-y ! Ordonna Antony Cabral à son frère Enzo et sa copine Adeline, moitié ivre avec une bouteille en main.

-Mon amour tu es imbibé d'alcool, tu ne peux pas conduire dans cet état. Restons dormir. Objectait Adeline en lui emboîtant le pas en direction de l'engin de son copain.

-C'est hors de question que je reste ici, en plus maître Gims a déjà performé, c'était le dernier. Répliquait l'homme d'affaire mine de rien.

-Bon sang! On est dans une hotel, qui s'avérait être cinq étoiles . Cette dernière ayant remarqué que le fêtard n'en avait cure de ses propos, faisait appel à son frère Enzo qui papotait avec quelques filles.

-Je t'en supplie Enzo , aide-moi à le convaincre qu'il ne peut pas conduire dans cet état. Implorait-elle désespérée.

-Désolé ma belle , mais nous n'allons pas pouvoir y rester , nous avons d'autres chats à fouetter . Répondait le teufeur complètement soul.

Adeline savait pertinemment ce qu'il voulait dire, en mentionnant, nous avons d'autres chats à fouetter. Les connaissant, ils allaient passés le reste du réveillon à faire la fête et qui dit fête pour ces deux frères, fait référence à d'autres meufs, de nature Adeline n'est pas jalouse, elle était juste anxieuse. Elle continuait d'insister au près d'eux mais en vain.

-N'insiste pas mon cœur nous ne passerons pas la nuit ici. Déclarait Antony en lui ouvrant la portière.

-Je passerais la nuit ici, il est hors de question que je sois à bord d'un véhicule dont le conducteur est en état d'ivresse, je ne suis pas une kamikaze . Affirmait cette dernière en fulminant.

-Est-ce ton dernier mot ma chérie?
Demandait Antony sur un ton moqueur.

-S'il te plaît reste. Enzo fait lui entendre raison. Tentait-elle une dernière fois.

-J'aimerais bien ma jolie, mais on ne peut pas zapper cette soirée. Admettait Enzo en passant la ceinture de sécurité.

Antony prit sa compagne par la taille et l'embrassa avec passion et fougue, cette dernière lui répondu son baiser
avec la boule au ventre sous les yeux d'Enzo.

-Vous êtes mignons à en faire vomir . On dirait que vous n'alliez plus vous revoir. Les deux amoureux n'en avaient cure de ses propos et s'embrassaient de plus bel.

Après une quarantaine de seconde, il la relâcha enfin.

-À demain ma douce , passe une bonne nuit.

Le cœur de cette dernière battait la chamade ,tant elle était troublée par ce baiser, raison pour laquelle elle n'a pas répondu aux adieux de son bien aimé.

La voiture était déjà partie en trombe quand elle avait reprit ses esprits.

Soyez prudents lança-t-elle au quatre vent. Pourquoi elle avait l'impression que ce baiser était un au revoir?
Pensa-t-elle dans son for intérieur.

***
Ils étaient arrivés presque à l'endroit où la fête déroulait ,la route était montagneuse ,leur voiture rentrait en collision avec un camion citerne, qui a pulvérisé leur Audi.

LA THERAPEUTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant