Chapitre 38 : C'est non

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Nancy était rentrée chez elle, après avoir papoté avec Fabiola. L'impolitesse de Jimmy ne l'avait pas si perturber finalement .

Dans la soirée dans un appel vidéo, la thérapeute d'Antony avait pris soin de d'expliquer à Nancy comment son patron et elle se sont retrouvés en bon terme.

Les deux amies ont parlé de l'innovation de la Maison de refuge qui avançait à grands pas. C'était un endroit créé pour les handicapés sans abri, abandonnés par leurs proches. Un rêve que Fabiola chérissait et qui allait être réalisé dans une semaine, cette dernière était en mode eustress.

Chambre de Fabiola, 21 heures

Elle bossait depuis 10 heures du matin sur la cérémonie de l'inauguration. Peaufiner quelques détails, rappeller aux donateurs que le jour J approche, effectuer des visioconférences avec l'équipe administrative. Maintenant, il était à peine 21 heures, elle attendait deux appels pour aller dormir: celui du Sénateur Almaro et celui du Sheikh .

En parlant du Sheikh, elle n'a jamais porté ce jeu de diamant qu'il lui avait offert pour la cérémonie de remise de diplômes en psychologie . La jeune femme se rappela que Nancy avait insisté pour qu'elle le porte avec elle chez les Cabral.

Cette dernière alla le chercher dans le tiroir de sa coiffeuse.

Elle ouvrit l'écrin somptueux, pour admirer les boucles d'oreilles, le collier et le bracelet assortis. Elle n'en revenait toujours pas, qu'elle possédait ces bijoux qu'elle avait tant désirés.

La jeune antillaise les essaya. Ils lui allèrent super bien, en mirant son reflet dans le miroir de sa coiffeuse . La sonnerie de son téléphone retentit.

C'était Marc, son comptable, elle décrocha rapidement.

_ Je t'ai envoyé les états financiers et certains devis par mail.

_ Attends, je vais vérifier. Elle ouvrit son PC et mit ses lunettes de lecture.

_ Je sais que tu détestes les chiffres, ce n'est pas compliqué, je vais t'expliquer.

_ C'est pour cette raison que je t'aime tant.

Quelqu'un toqua à la porte.

_ Une minute Marc!

_ Prends tout ton temps patronne.

_ Arrête ! Je t'en prie. Combien de fois dois-je te dire qu'on a le même âge . Tu ne trouves pas cela bizarre?!

Ce dernier éclata de rire à l'autre bout du fil.

_ C'est pour te faire marrer , admit son interlocuteur en riant.

_ Tu n'es pas drôle, déclara-t-elle en ouvrant la porte.

Elle tomba sur Antony. Elle fut légèrement surprise et lui sourit.

Son employeur les dévisageait et se demandait :

Étaient-ils de vrais diamants?

Pour posséder de tels bijoux ,il faut être riche.

Est-elle fortunée ?

Si oui, les enquêtes de ses détectifs étaient faussées.

Ce fut la voix de sa thérapeute , avec ses lunettes au bout du nez qui le tira de ses interrogations.

_Rentrez donc Mr Cabral.

_ Merci!

Il ignorait qu'elle portait des verres.

_J'en ai pour quelques minutes, lui dit-elle avec son smartphone à l'oreille.

_ D'accord !

Il balayait la pièce du regard, pendant que sa hôte parlait au téléphone en analysant quelques fichiers sur son PC.

LA THERAPEUTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant