7 h am, Montagne noire , Port-au-Prince , Haïti
La nuit passa vite. Trop peut-être, au gré de Fabiola qui n'était pas si emballée de retrouver Antony. Quand la voiture passa le portail massif en fer forgé pour remonter la longue allée qui menait à la demeure des Cabral, Fabiola eut le souffle coupé. Ce n'était pas une maison, mais un château, décida t-elle en son for intérieur, en découvrant l'imposante véranda et la terrasse qui surplombait l'entrée. Toute la façade était éclairée par la lumière du soleil et permettait de voir les arbres d'un somptueux parc privé. Elle gara son Kia orange devant le majestueux escalier. Un monsieur de grande taille, au téléphone, entouré de deux gorilles devant un Chevrolet traverse blindé dont le chauffeur réchauffa le moteur, quand il remarqua la jeune femme.
-Bonjour débuta t-il. Vous êtes la thérapeute d'Antony? Le reconnaissait -il grâce au tunique médicale que portait la jeune femme, en progressant dans sa direction.
Fabiola restait sans voix, c'était l'homme qui consolait la maman d'Antony dans son songe, lui et son progéniture se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, l'individu qui se tenait en face d'elle était Antony dans trente ans.
- Oui, c'est moi. Affirma t-elle avec un sourire.
- Je suis heureux de vous connaître, je suis le père d'Antony, en lui serrant la main.
Fabiola s'est sentie plus petite que jamais avec ses un mettre soixante devant le quincagénaire qui faisait deux mettres.
" Bon sang! C'est une famille de géants ou quoi?"
-Tout le plaisir est pour moi monsieur.
- Vous êtes déjà là Mlle Phanor, Bonjour. S'enquit Mde. Cabral en s'amenant vers eux.
- Bonjour Mde.
- Et toi tu comptais partir sans me dire aurevoir en ajustant la cravate de son mari , elle en profita pour se coller à lui.
Ce qui fit rire Fabiola .- Mais non, ma très chère épouse, j'avais un coup de fil à passer.
Fabiola reluqua le couple bien assorti qui semblerait être seul au monde en cet instant précis, la jeune médecin eu un moment de nostalgie en pensant à ses parents, car ces derniers sont des complices comme eux.
-Mlle Phanor, j'aimerais rester pour faire de plus ample connaissance, mais le devoir m'appelle.
- Ne vous inquiétez pas Monsieur Cabral nous aurions tout le temps.
" Puisque je suis l'esclave de votre fils. En parlant d'esclave ces deux là ne semblent pas être au courant des magouilles que trafiquait leur fils par rapport à elle."
- Bonne journée, dit-il. Puis il embrassa le front de sa femme. À plus tard chérie.
- À plus tard. Tu as pris ton PC?
- Oui, merci. Répond t-il pendant que son garde du corps lui ouvrait la portière de la voiture.
- Voulez-vous un rafraichissement Mlle Phanor ?
- Merci, ça ira Mde.
- Dans ce cas je vous ferai visiter la maison. Ces appartements dont vous voyez là-bas sont ceux d'Antony, car la maison ne répondait plus à sa paralysie.
- Je vois.
L'intérieur était aussi beau qu'à l'extérieur, la jeune femme se retenait de ne pas baver devant un décor aussi moderne et somptueux .
Après avoir visité la majeure partie la maison, il en restait qu'une, la salle à manger, là ,elle rencontra Bianca et Enzo qui venaient récupérer leurs boîtes à lunch.
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LA THERAPEUTE
RomanceEtant très jeune Antony Cabral partout en Haïti était salué comme l'une des personnalités les plus riches grâce à l'immobilier et l'achat des entreprises en faillite. Blanc bec qu'il était, ce dernier avalait les plaisirs de la vie à grande bouchée...