Je dédie ce chapitre à aninayata,lafilledeleternel, HurcelleHendjet8, unevictorieuse.
Hôpital Ben Gill
En proie des émotions Fabiola se vautra dans un mur et respira profondément.
" Mon Dieu je voulais pas lui dire toutes ces choses, je n'ai pas appliqué la sagesse et la prudence en tant que ta disciple, je lui ai dit d'aller au diable."
Son amie Nancy fait son apparition au même moment.
- Comment c'était ? Lui demanda-t-elle impatiente.
- C'était merdique !
Fabiola n' a jamais dit de gros mot, ça ne s'est vraiment pas bien passé. Pensa Nancy.
- Dr Phanor on a besoin de vous aux urgences. Diffuse René par le haut-parleur.
- On parlera plus tard. Dit Fabiola en accourant.
***
Les paroles de Fabiola vacillaient encore dans la tête d' Antony. Comment a-t-elle pu lui parler sur ce ton, elle payera son impertinence très cher cette thérapeute de seconde zone. Pensa-t-il.Connaissant son frère aîné, Enzo savait qu'il était contrarié, même s'il ne l'affichait pas, ce dernier détestait qu' on lui tienne tête. Le cadet des Cabral avait choisi de s'éclipser.
- Je sors, tu veux que je t'apporte quelque chose ?
- Qu'est-ce tu peux m'apporter de sérieux venant d'un hôpital ? Lança t-il furieux.
- Rien de sérieux. Répond Enzo calmement, pour ne pas réveiller la colère de ce dernier.
En ouvrant la porte , Enzo était en face de sa mère et de sa nièce.
- Bonjour maman! En l'embrassant sur la joue. Enzo avait découché chez lui.
- Bonjour mon chéri.
- Héh ! Championne top là.
- Bonjour tonton! Dit la petite stressée , elle était plus pétulante d'habitude, son oncle le remarqua.
Enzo priait pour qu'Antony se comportait bien avec la petite .
- Fais-moi un câlin princesse , t'es trop belle, tu viens sûrement de ton château .
Il prend la petite dans ses bras,et le chatouillait. La fillette riait de bon cœur. Sa mère le remercia d'un regard et alla retrouver son fils aîné.
- J'arrive princesse.
- D'accord tonton.
- Bonjour Tony !
- Bonjour maman.
- J'ai une surprise pour toi. Rentre Bianca.
La gamine rentra timidement.- Qui est cette gamine ?
- Ta fille Antony.
Non, c'était une blague, il n'a jamais conçu d'enfant avec ses conquêtes, en tout cas pas de son vivant, il s'est toujours protégé.
- Papa! Tu es enfin réveillé !
- Écoutez- moi enfant, je ne suis pas votre père. Que votre mère aille chercher celui qui l'avait vraiment engrossée.
- Si, tu es mon papa. Dit-elle les larmes aux yeux.
- Maman je veux que cette batarde disparaît de ma vue.
- Bianca ma chérie, tu veux bien m'attendre dehors.
- Oui grand-mère. Répondait la fillette d'un ton morose.
- Antony mais qu'est-ce-qui t'as pris de lui parler comme ça? Lança la modiste sévèrement.
- Je ne me rappelle pas d'avoir une fille.
- Tu l'as su une semaine avant ton accident. Sa mère s' appelle Nadine.
En prononçant le nom de son ancienne conquête, il a eu comme un déclic et la situation lui est devenue limpide.
Après leur soirée d'ébats qui l'avait marquée , car cette Nadine avait une façon de faire exceptionnelle. Il a voulu prendre contact avec elle, mais cette dernière avait disparu de la nature, il avait ordonné à ses hommes d'enquêter sur elle, jusqu'à ce qu'ils découvrent qu' elle était morte d' un cancer à Cuba après avoir fêté les six ans de sa fille .
Il n'a jamais su pourquoi cette femme ne lui avait pas qu'elle attendait un enfant de lui. Il se souvient d' avoir fait un test ADN, ce dernier s'est révélé positif.
- C'est ton enfant Antony, il n'y a pas de doute.
Il avait eu sa dose de cette journée, d'abord cette foutue thérapeute et maintenant on vient de lui rappeler qu'il a un enfant, il ne voulait pas être père dans cet état.
" Je suis papa, bon sang ! Cria son cerveau.
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LA THERAPEUTE
RomanceEtant très jeune Antony Cabral partout en Haïti était salué comme l'une des personnalités les plus riches grâce à l'immobilier et l'achat des entreprises en faillite. Blanc bec qu'il était, ce dernier avalait les plaisirs de la vie à grande bouchée...