Chapitre 31: La femme d'espoir

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Merci à Cynthia de m'avoir écrit  une partie de cette belle scène.

Le défilé était divisé en quatre parties, à savoir :  la présentation d'une collection traditionnelle, d'une collection africaine, d'une collection décontractée, d'une collection de soirée qui sera la toute dernière présentation .

***

Des voilages blancs entouraient le podium, les ventilateurs étaient actionnés. Les voilages se mettaient à danser avant de tomber merveilleusement dans les bras des danseurs portant des ailes d'ange. Revêtus d'une totale combinaison blanche, seules leurs cagoules laissaient apparaître leurs yeux bleu océan . Ils effectuaient une chorégraphie liturgique avec les voilages récupérés, avant de disparaître dans la pièce qui plongea dans le noir. Quelques secondes plus tard, alors que des  chuchotements d'inquiétude et d'incompréhension s'élevaient parmi les invités; des néons dispersés de part et d'autre révélèrent un plafond bleu d'azur; puis une épaisse fumée blanche, recouvrit le podium , transportant la salle muette de surprise et d'admiration, dans un semblant de paradis, "WELCOME TO THE PARADISE".

Le mannequin fit son apparition, cette dernière était émerveillée par la décoration majestueuse, féérique à la fois;  on dirait le paradis, même si elle n'y était jamais allée.

Son émerveillement fut de courte durée, car la violoniste commençait à jouer son morceau,  elle interprétait une chanson titrée " Ta valeur" de Joël Andres,  elle marchait avec la plus grande classe du monde, comme une reine et brillait de mille feux, car les cristaux de sa robe de couleur émeraude scintillaient. Le public était frappé d'une vive admiration et d'un étonnement sans borne. Son visage s'illuminait, mais pourtant elle ne souriait pas, ce qui captiva les spectateurs.

***
Au village des Cabral, personne ne pouvait se déplacer de devant l'écran plat, car le défilé avait pris une autre ampleur.

_ C'est extraordinaire ! Madame Cabral a mis le paquet ! Mon Dieu! Est-ce-que cette robe a été fabriquée par les humains ? S'interrogea Shaïnna en mode transe.

_ Je ne m'y connais pas en mode, mais cette robe est une merveille, ajouta Jimmy.

Antony était fier de sa génitrice, pour lui c'était la plus grande modiste au monde, il n'a jamais vu une personne aussi passionnée et douée qu'elle, elle avait la mode dans le sang. Maintenant, qui était cette déesse qui portait cette robe à la perfection ? Il adorait la façon dont le corset mettait son torse délicat en valeur, ses cheveux lisses, bruns, mi longs, légèrement bouclés, retenus sur le côté, tombaient en frange sur ses épaules délicates dont la manche de la robe laissait voir une partie nue, waouh ! Que ses bras sont magnifiques . Étaient-ce ses cheveux ou des rallonges, en tout cas, il kiffait. Sa beauté est si paisible, si douce. Elle suscitait l'admiration. Comme disait le dicton: c'est un ange tombé du ciel.

La mode n'était pas son monde, mais à cause de son statut d'autrefois et de sa mère, il cotoyait la majorité des mannequins de marque, celle-là, il ne l'avait jamais vue, était-elle nouvelle? Il doit l'avouer c'était carrément son style de fille.

-Je ne sais pas mais son visage m'est familier. Affirma Schainna.

_  Je ne suis pas le seul qui aie cette impression alors. Elle ressemble légèrement à Fabiola.

_ Ha! Bingo!

Ils se regardèrent un instant.

_Non! Dirent-ils en chœur.

Antony a failli éclater un fou rire, non mais, ils sont sérieux ? C'est pas la guenon, cette énergumène prénommée Fabiola ne peut arriver aux chevilles de cette merveille et ceci, même si  elle faisait une chirurgie esthétique du plus grand chirurgien au monde.

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