Chapitre 35: Aveux II

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_Vous vous brûlerez les mains. Dit-elle agacée.  En fuyant son regard.

Vu son son langage corporel, et son changement d'humeur, Antony venait de découvrir que son interlocutrice était en encore chaste . Il se réjouissait à l'intérieur. Mais pourquoi se réjouissait-il? Dans quel intérêt ? Son comportement était bizarre.

_ Vous êtes une menteuse catastrophique ! Nous les hommes nous avons cette capacité de reconnaître les pucelles, explique-t-il.

Sur son front, était-il inscrit pucelle là-dessus? Non, à ce qu'elle savait. Elle détestait au plus haut point quand les gens se fassent une idée d'elle sans pour autant la connaître. Fabiola faisait partie des femmes qui pensaient que cette information était destinée qu'à leur futur mari, elle n'avait pas besoin de le crier sur tous les toits. Vierge ou pas elle reste une femme.

-J'imagine que vous êtes un expert dans ce domaine, Monsieur a du dépuceler un tas de filles. Fulmina-t-elle.

_ Et si je vous disais que j'ai jamais eu ce privilège, avoua l'ancien homme d'affaire.

- Vous vous foutez de moi?

_ Non, pas du tout !

_ Dieu du ciel ! Exclama-t-elle en chassant une larme naissante.

Il ne lui avait pas annoncé qu'il était puceau, mais un homme qui était si libre sexuellement n'a pas pu expérimenter cela. C'était banal, mais elle était quand même choquée de cette confession.

- Ce salopard ne mérite pas que vous versez une seule goutte d'eau pour lui. En pensant qu'elle allait recommencer à pleurer.

- Je ne sais pas si c'est leur tromperie qui m'a fait  le plus de mal, ou le fait de savoir que c'est avec ma meilleure amie .

- Ce vagabond regrettera de  vous avoir fait de la peine. Il mérite le pire.

- Moi, je veux qu'il soit heureux ! Objecta-t-elle le regard perdu dans le vide.

- Vous n'êtes pas sérieuse?

- Je suis plus que sérieuse, on ne rend pas le mal pour le mal. Et puis c'est aussi de ma faute, j'ai fait ce choix sans Dieu .

_ Je ne sais pas quoi vous dire, votre façon de penser est stupéfaite.

_ Je me sens si vulnérable!

_ Ne le soyez pas. Il réfléchit un instant et dit : Vous êtes une perle rare Mlle Phanor.

La concernée le fixa sans ciller. Elle devait être entrain de délirer.

Elle reprit contenance d'elle et lâcha :

- Je vous en prie ! Arrêtez avec vos compliments à la con. Au début, vous m'avez traitée de tous les noms.

Il cogita de nouveau et affirma.

- C'est quand je ne vous connaissais pas.

- Vous me dites tous ces mots gentils parce que je traverse un moment difficile. Ne vous donnez pas cette peine, mon moral n'est pas si bas que ça.

- Écoutez Mlle, je peux être, grossier, arrogant, autoritaire, vulgaire, manipulateur, etc... mais je ne suis pas un menteur. Estimez-vous heureuse que vous avez fait impact sur moi.

La dernière phrase était sortie toute seule.

Tout son être lui criait qu'Antony était sincère. Mais elle n'avait  pas apprécié la dernière phrase, c'était très prétentieux de sa part !

Pendant ces deux derniers jours, il avait passé tout son temps à apprendre à la connaître de près, auparavant il ordonnait à ce qu'on enquêtait sur elle, apparemment, ses enquêteurs n'ont pas trouvé grand-chose, cette  femme menait pratiquement une vie moniale leur informa t-il.

LA THERAPEUTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant