Chapitre 13: Guet-apens

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Ce chapitre est dédié à Blood 242, je te remercie d'avoir fait de la pub pour ma très chère histoire ( La Thérapeute) et bienvenue aux nouveaux lectrices et lecteurs.

Bureau du PDG

Antony patientait dans le bureau du Dr Gill sagement avec son plan en tête bien calculé, ce dernier détestait attendre, mais il se disait que ça en valait la peine.

La porte s'ouvrit sur le quincagenaire avec la mine blaffarde derrière ses verres photochromiques. Ce dernier a été dans l'obligation de mettre la main à la pâte en voyant son hôpital rempli de blessés à cause du tremblement de terre. Il était surpris de voir l'ancien homme d'affaire assis dans son bureau.

- Bonjour Mr. Cabral, vous allez bien?

Ce dernier ignorait les manières de politesse du PDG et lança de but en blanc:

- Je veux Mlle Phanor comme thérapeute.

Les gros yeux protubérants du PDG sortaient de leurs orbites à ces informations.

- Je suis désolé, mais ce sera impossible. Docteure Fabiola refuse tout contact avec vous.
Ce dernier ne mentait pas, après que Fabiola eu quitté la chambre d'Antony ce matin, l'air contrarié , elle l'avait informé de sa décision. Le Dr. Gill avait persisté qu' elle lui dise le pourquoi, mais cette dernière était catégorique. Le directeur de l'hôpital n'était pas dupe à la réputation de chien enragé qu' Antony s'est bâti, il a fini par conclure que l'homme assis en face de lui avait manqué de respect à son employée.

- Je m'en fiche qu'elle veuille travailler avec moi ou pas. Vous êtes le PDG de cet hôpital , non? Alors débrouillez-vous afin qu'elle accepte.

- J'y peux rien, elle a été catégorique.

- On ne dit jamais non à Antony Cabral. Quel est vôtre prix ?

- Vous me soudoyez?

- Bien-sûr, tout le monde a un prix. Et puis ce n'est qu'une docteure comme les autres, vous la remplacerez par un autre.

- Vous vous trompez Mr. Cabral, elle n'est pas une docteure comme les autres, c'est un don qu'elle a, elle a ça dans le sang. Expliqua-t-il passionnément.

- Je sais...une docteure qui prie, qui pleure pour ses patients et tous les tralalas. Dites-moi votre prix insita-t-il.

- C'est un million de dollars. Déclara le toubib .

Le Dr. Gill avait fait exprès de lui demander une si grosse somme afin qu'il puisse décliner mais ce dernier accepta sans discuter.

- Adjugé! J'obtiens généralement toujours ce que je veux.

Gill avait tombé dans son propre propre piège,il avait oublié qu' Antony était un billiadaire, 100 mille dollars n'était qu'un pourboire pour lui.

Le richard extirpa quelques documents de son attaché-case et lui tendit.

- Faites en sorte qu'elle les signe. J'étais ravi de faire affaire avec vous, en lui offrant un shaker-hand. Le PDG avait sa dose , il n'avait répondu à son geste.

Antony mania sa chaise roulante pour sortir, quand il fit volteface.

- Ne vous en faites pas, l'argent est  déjà transféré sur votre compte dès l'instant où je vous parle, puis il prit congé.

Le Dr. Gill commençait à feuilleter les documents pour lire le contenu, les clauses du contrat étaient tout ce qu'il y avait de plus étranges ,il avait tout calculé, en les analysant il était sûr d'une chose, Antony voulait Fabiola que par méchanceté et vengeance, même s'il n'était pas présent à leur entrevue.

Il était agacé au plus haut point car Antony agissait comme un gamin, en voulant jouer avec cette jeune femme compétente qu' il admirait tant.

***
Fabiola avait passé une nuit blanche animée de cauchemars, elle en connaissait la cause : sa déception et son imprudence avec Antony et pour couronner le tout, les victimes du tremblement de terre, elle remerciait le grand Architecte de l'univers car l'appartement où elle résidait était intact. En tant que médecin elle savait qu'un manque de sommeil entraînait un baisse de la résistance aux distractibilités visuelle et auditive, sa journée à l'hôpital s'annoncait difficile. Elle se dirigea au bloc, car elle avait une intervention urgente à faire quand le docteur Gill lui bloqua le chemin.

- Dre. Phanor attendez!

- Mr. le PDG je suis très pressée, on m'attend.

- Je voulais vous dire que Mr. Cabral vous accepte comme sa thérapeute.

Le cœur de cette dernière battait à tout rompre, il se foutait d'elle ou quoi?

En voyant son agitation et son trouble il en profita.

- J'ai besoin de votre signature sur ces documents.

- Quel en est l'objet? Je ne pourrai pas les lire maintenant.Ça peut pas attendre ?

- Vous ne me faites pas confiance, en lui regardant droit dans les yeux comme pour la sonder.

- Bien-sûr !

- Alors, signez.

Elle se dépêcha de signer sans jeter le moindre coup d'œil .

La pauvre Fabiola ne savait pas si elle venait de signer contre sa liberté.

Je suis navrée pour ce long absence, j'avais presque terminé ce chapitre depuis la semaine dernière,mais en l'écrivant le sommeil m' a emporté je ne l'ai pas enregistré en me réveillant je l'ai pas trouvé, j'ai passé un mauvais quart d'heure. C'est la raison pour laquelle que j'ai publié aussi tard cette semaine. Vous aurez la suite demain . Bisous! Je vous aime et merci de me lire.

LA THERAPEUTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant