Chapitre 39: Repentance

273 67 55
                                    

Fabiola n'en avait cure des paroles d'Antony, c'était son rêve et Dieu a permis qu'il se concrétise. Il était hors de question qu'elle s'abstient à cause des caprices de cet égoïste. Elle ne savait pas encore comment elle allait s'y prendre, mais sûrement, elle sera présente à l'inauguration.

Ce matin  là, Fabiola prit son petit déjeuner à la vitesse de l'éclair et se prépara, car Éva et elle, avaient rendez-vous  avec Angelo Lemaire au Chouchou Spa. Elle se maquilla pas, car elle comptait faire un soin  visage complet,  pour être sublime le jour de l'inauguration .

Terminée, en sortant de l'appartement, elle rencontra Antony dans le jardin. Ce dernier la scruta rapidement.

Elle portait une robe de sport un peu évasée, se chaussait  d'une pair de baskets  blancs , des lunettes de soleil. Ses cheveux, elle les avait trafiqués en une tresse africaine et un mini sac au dos en cuir.

On la prendrait pour une ado de quinze ans.

_ Bonjour  monsieur !

_  Bonjour Mlle Phanor.

_ Vous avez bien dormi ?

_ Oui!

_Vous avez déjeuné ?

_ Je viens de le faire.

Il avait bonne mine, mais il était tendu. Pensa la jeune femme.

_ Quelque chose vous tracasse monsieur ?

_ Non!

_Vous aimeriez sortir  ?

C'est au moment que madame Cabral fit son apparition.

Elle portait une capeline et un tout d'une pièce de couleur brune, légèrement maquillée.

Sans calculer son fils elle dit:

_ Bonjour très chère ! Oh mais j'adore  ton look. Je vais me changer, pour qu'on soit assorties.

_ Merci, j'adore le tien également.  Tu n'as pas besoin de te changer.

_ J'insiste ! J'aurai pas pour longtemps.

_ Mais...

La modiste était déjà très loin.

Quand elle se retourna, Antony la dévisagea de plus belle. Elle lui fit un sourire.

Qu'avait-il?

Fabiola perplexe n'en disait rien jusqu'à ce que la maîtresse des lieux fut de retour.

_On y va !

_ Oh! Mais quelle rapidité !

La quincagénaire portait une robe de sport également, des tennis, des lunettes de soleil, sa saccoche était remplacée par un caba.

_Comment tu me trouves?

_ Très jeune!

Elle éclata de rire et la remercia:

_ Merci ma belle. Dorénavant, je vais m'occuper de moi et de ceux qui ont besoin de moi.

Quel rapport ? Est-ce une pique ? Pensa la jeune thérapeute.

_ Allons-y!

_Bien sûr ! Aurevoir monsieur.

Ce  dernier avait grondé une parole en magnant son fauteuil.

_ Je le trouve préoccupé. S'opina Fabiola.

_Je m'en moque complètement de cet égoïste.

Éva n'avait pas pardonné à son aîné depuis l'épisode du défilé. Depuis vingt-deux jours ces deux là ne se sont pas adressé la parole. Fabiola se sentait coupable de cette situation.

LA THERAPEUTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant