Chapitre 49: Hier soir

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J'espère que vous allez tous bien. Encore merci  pour vos messages d'encouragement, vos votes et vos commentaires . Je vous suis très reconnaissante.

Pour cette année je souhaite que chacun de vous prospère à tous égards dans le Seigneur.

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Enzo soufflait une chanson en ouvrant le placard de son frère aîné, à la recherche d'un vêtement comme à l'accoutumée malgré les tas d'interdictions d'Antony.

C'est là qu'il tomba sur une Fabiola et un Antony fort empêtrés, comme deux enfants qu'on avait surpris en flagrant délit, ils ne surent quoi faire.

Fabiola d'une colère ardente, réussit à quitter le placard sous le regard ébahi et hermétique d'Enzo.

_ Mais où est-ce-que vous vous étiez cachés ?  Je vous ai cherchés partout. Exclama Bianca en arrêtant la thérapeute de sa course .

_ Je me sens pas trop bien Bianca. Bonne soirée. Mentit la jeune femme.

_ Je t'accompagne Fabie! Mais qu'est-ce-que t'as? Interrogea la fillette qui ignora complètement le vrai problème de l'adulte.

_ Ce n'est pas grave ma chérie ! Allons nous coucher.

_ Bonne nuit Papa et bonne nuit Tonton Enzo.

La thérapeute n'adressa pas même un regard aux frères Cabral.

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Antony fusilla son frère du regard après que  Fabiola et Bianca tournèrent les talons.

Enzo avait compris qu'il avait attiré la foudre.

_ Que t'avais-je dis concernant mes vêtements ? Ne t'ai-je pas interdit de les emprunter ?

_  Tu ne les portes presque jamais et j'avais besoin d'une chemise blanche.

_ Comme par hasard tu n'en possèdes pas!? Lâcha l'ancien homme d'affaires avec véhémence .

_ Les miennes sont...

_ Ne t'avise plus jamais de rentrer dans ma chambre sans frapper. Explosa-t-il.

Ce dernier était fou de rage, car  il avait le sentiment qu'on avait violé son intimité.

 Fous- moi le camp. Vociféra-t-il en voyant  toujours Enzo dans son champ de vision.

_ Ok! Du calme vieux !  Dit Enzo en laissant la chambre.

Si son frère voulait l'outrager, il avait raté son objectif. Pensa Enzo . 

Il savait qu'Antony détestait de s'habiller avec les gens. Mais ce n'était pas là le problème.

Fabiola qui était furieuse en sortant du placard et maintenant son cher frère.

Avec un sourire, il avait conclu qu'il avait dérangé les tourtereaux.

_ Comme ça vous vous cachez dans le placard pour vos ébats. Mais c'est très astucieux de votre part .

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Depuis bien des heures Fabiola se cogitait dans son lit, elle qui avait pourtant le sommeil facile.

L'épisode du placard tournait en boucle dans sa tête.

Ce qui la mettait plus en colère, c'est qu'elle désirait ce baiser sur le coup. 

Qu'est-ce qui lui passait par la tête?

Si ce n'était Enzo, ils auraient commis l'irréparable.

Elle savait premièrement que le baiser était une forme de sexualité, car on partage les salives. Deuxièmement, ça pouvait aller très loin.

LA THERAPEUTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant