Cette fois-ci , ils étaient tous rentrés dans la limousine. Ils attendaient Fabiola en faisant des commentaires.
_Ce fut une très belle soirée. Annonça Vivaldi Cabral.
_ C'était phénoménale. Trop d'émotion. Enchérit Éva.
_ Tu as donné toutes les larmes de ton corps maman . Répondit Enzo.
_ C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Répliqua Antony.
_ Nous t'avons tous vu verser des larmes filston. Affirma Vivaldi.
Tout le monde se mit à rire.
_ Je dois l'avouer , j'étais ému. Admit le concerné.
Fabiola, Nancy et le chauffeur étaient entrain de défiler avec un tas de fleurs.
La thérapeute toqua la vitre et Éva la baissa.
_ Merci pour votre patience, j'ai été retenue par les habitants de la ville. Ils m'ont offert des fleurs.
_ C'est trop chou. Attends, je vais vous aider à les mettre au coffre.
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_ Tu ne montes pas Nancy ?
_ Non Fabie, je vais faire une petite balade sous la lune. Je voudrais réfléchir.
_ L'heure est tardive ma fille. Objecta la modiste.
_ Regarde, la rue est pleine de monde. Et puis la route n'est pas longue. Répliqua Nancy.
_ Sois prudente ma chérie. Bisous !
_ Bisous !
_ Tiens, ta sacoche.
_ Tu peux aller avec.
_D'accord!
Jimmy voulut l'accompagner. Il s'avisa, en se remémorant de leur dispute assez violente.
La fête continuait.
Sous un morceau bien gai, la voiture démarra.
Antony offrit à sa thérapeute du champagne.
Tout le monde chantait à l'unisson.Fabiola ne put s'empêcher de rire.
Fasciné par les éclats de rires de son amie, Antony était content car, il avait Fabiola maintenant que pour lui.
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Fabiola avait terminé ses soins nocturnes.
Toujours pas de signe de Nancy. Elle était allée voir dans la chambre de cette dernière. Pas encore rentrée.
Elle appela Antony et Jimmy.
Les deux hommes la retrouvèrent au salon presqu'en même temps.
Anxieuse, cette dernière faisait les cent pas.
La jeune femme portait une chemise de nuit immaculée, à manches longues, qui tombait au sol.Quand elle les remarqua, elle marcha à leur rencontre. Ce qui laissa voir ses pantoufles du même tissu que son vêtement de nuit.
Ses cheveux crépus mi-longs, elle les avait laissés libres.Plus compliquée que cette femme, il meurt. Pourquoi toute cette complication pour aller dormir! Seule en plus.
Il doit l'avouer, elle est fort belle. Digne d'une reine pensa Antony ._ Calme-toi. Ordonna-t-il.
_ Il est minuit passé.
_ Si ça se trouve, elle est peut-être passée à une veillée de nuit.
_ Je ne crois pas .
Jimmy, lui, n'avait pipé mot tant il réfléchissait.
_ Je pars la chercher. Débuta-t-il.
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LA THERAPEUTE
RomanceEtant très jeune Antony Cabral partout en Haïti était salué comme l'une des personnalités les plus riches grâce à l'immobilier et l'achat des entreprises en faillite. Blanc bec qu'il était, ce dernier avalait les plaisirs de la vie à grande bouchée...