Chapitre 48: Dans le placard

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Après cette journée surchargée  et exaltante, la thérapeute avait choisi de prendre un bain moussant en compagnie d'un verre de vin.

Vautrée dans sa baignoire, elle réfléchissait comme elle allait annoncer à Antony qu'elle sortait demain.

Bien que ce dernier lui avait dit qu'elle avait l'autorisation de sortir, mais avec cet homme on ne sait sur quel pied danser.

Elle voulait tellement aller visiter les enfants de la Maison De Refuge. On avait inauguré celle-ci en son absence.

Virtuellement, elle a pu visiter. Mais elle avait une envie folle de voir ces bouts de chou.

La jeune femme en avait marre de l'eau . Par un bref mouvement elle s'enroula dans son peignoir.

Lasse, elle visionna les photos et les vidéos de ses nouveaux protégés que son assistante Marly lui avait envoyées.

On toqua à la porte.

_ Oui!

_ C'est moi Bianca !

_ Rentre donc ma grande !

_  Je voulais jouer à cache-cache Fabie.

_ Je suis fatiguée ma chérie. Demain soir peut-être. Mais ça tombe  bien que tu sois là. Je suis entrain de visionner les photos et les vidéos des enfants dont je t'ai parlé.

_C'est vrai! Je peux visionner avec toi ? Demanda la fillette ravie.

_ Bien sûr !

Il y avait une petite fille qui lui ressemblait, qui attirait l'attention de la gamine .

Cette dernière était manchot.

_ On dirait moi. Exclama la fillette troublée.

_ Elle, elle s'appelle Taïna . Elle est née comme ça. Ses parents l'ont abandonnée à l'hôpital après sa naissance.

_ Mais pourquoi ? Parce qu'il lui manque un bras?

_ Tu as tout deviné.

_Elle est super jolie .

_Comme toi d'ailleurs. Demain si Dieu veut, je comptais les visiter. Tu es toujours partante ?

_ Oui! Répondit-elle avec conviction.

_ Je vais prévenir ta grand-mère tout de suite.

Elle pianota son portable à la recherche du nom d'Eva.

_ Allô !

_ Fabie! Qu'y a-t-il ?

_ C'est à propos de la visite que je t'en avais  parlé avec Bianca. Il se trouve que demain j'y serai.

_ Je vais prévenir Antony d'accord.

Le cœur de la jeune femme fit un bon dans sa poitrine lorsque son interlocutrice cita le nom de son patient qui n'était pas au courant de son déplacement demain.

_ D'accord !

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Éva en profita pour aller voir Antony dans ses appartements.

Arrivée au salon, le tableau la laissa sans voix.

Les trois hommes étaient entrain de causer: à savoir Vivaldi , Enzo et Antony. Ils discutaient de la Liga devant l'écran plat.

Les concernés ignoraient toujours sa présence.

Elle les admirait en se disant que si un jour on lui avait dit qu'elle revivrait cette scène, elle ne l'aurait pas cru.

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