Antony, surpris un premier temps ,se raidit, puis se lâcha et lui caressa le dos.
Qu'elle lui rappellait sa petite sœur Victoria, elles devraient avoir le même âge.
_ Je suis désolée, dit-elle en pleure. Je vous demande pardon de vous avoir fait voir de toutes les couleurs les jours passés.
_ Hé! Il se dégagea d'elle légèrement pour qu'elle lui regarde dans les yeux.
Je l'ai bien mérité. Admet-il en riant, ses lèvres roses entrouvertes laissaient voir des dents blanches comme du lait." Mon Dieu pourquoi il ne rit pas plus souvent."
C'était la première fois qu'elle le voyait rire.
Si ça peut vous consoler, ça commence à pousser en touchant son bonnet.
Ils éclatèrent de rire.
_ Vous savez, après que vous m'aviez rendu chauve, en restant seul, je me suis regardé dans un miroir, j'ai ri comme pas possible en voyant ce que ma tête était devenue.
Cette fois-ci, c'était la jeune toubib qui entraînait le billiardaire dans un fou rire .
_ Vraiment ! Pardonnez-moi !
_ Pardonnez-moi également, je vous ai injurié.
Antony se surpris à demander pardon, comment peut-on passer de la dépréciation à l'appréciation concernant une personne aussi vite.
Lui serait-il reconnaissant d'avoir aidé sa mère à remonter la pente ?
Ou, parce qu'elle brillait sous les feux des projecteurs ?
Ou bien, parce qu'elle pleurait ?
Il ne sait plus.
La seule chose qu'il savait c'est qu'il la voulait près de lui en cet instant.
Antony était assis sur son confortable lit, avec Fabiola dans la même position en face de lui. Les deux jeunes gens étaient perplexes.
Fabiola se leva, car une photo d'Antony lui attira l'attention, ce dernier était sur un terrain de basket, un ballon à la main.
_ Tu sais jouer au basket?
_ Oui!
_ J'ai toujours rêvé d'être une basketteuse.
_ Pourquoi vous n'avez pas essayé d'être une?
_ À cause de ma petite taille.
_ C'est juste une excuse.
_ Ha bon ! Vous n'en savez rien.
_ Vous ne vouliez pas être médecin?
_ Oui!
_Votre petite taille vous l'en avez empêché ?
_ Non!
_ C'est une question de détermination , vous n'étiez pas déterminée à devenir une basketteuse.
_ Être médecin, être basketteuse sont deux choses différentes.
_ Je vois pas la différence, les deux s'apprennent.
_ Bon! vous avez gagné, Mr Cabral.
_ Je gagne toujours.
_ Pas toujours, dans ce cas pas avec moi. En faisant référence aux semaines de calvaire.
Il rit.
_ Bon! Hé bien bonne nuit mon cher patron.
_ Vous partez déjà ?
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LA THERAPEUTE
RomansaEtant très jeune Antony Cabral partout en Haïti était salué comme l'une des personnalités les plus riches grâce à l'immobilier et l'achat des entreprises en faillite. Blanc bec qu'il était, ce dernier avalait les plaisirs de la vie à grande bouchée...