Chapitre 43: La mort à la porte II

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_ Merci ! On arrive tout de suite, raccrocha Antony.

_ Qu'est-ce-qui se passe? Demanda Enzo anxieux.

_Angelo ne va pas bien.

_C'est pas vrai ! Je vais prévenir les autres.

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Dans un claquement de doigts, la famille Cabral et Fabiola étaient à la réception de l'hôpital Le Samaritain.

Mr et Madame Cabral cuisinaient le médecin, qui était un ami de longue date, sur l'état du maquilleur.

_ Son état est très délicat.

_ Est-ce le cancer de peau ou le cancer du foie qui a causé ce malaise? Demanda Éva.

Fabiola était surprise, elle faillit perdre l'équilibre à cause de ces révélations. Heureusement, il y avait un mur derrière elle.

_ Le cancer de peau a progressé , mais c'est celle du foie qui a provoqué ce malaise. Il faut qu'on le remplace rapidement, il est infécté.

_ Pourtant il m'avait dit que tout était sous contrôle. Lâcha la modiste nerveuse.

_ Depuis qu'il a été hospitalisé , il y a 6 ans de cela, il n'a jamais remis les pieds dans un hôpital. Répondit le médecin.

_ C'est pas possible ! Angelo n'a pas pu faire ça.

_ Calme-toi chérie ! Ordonna Vivaldi Cabral en réchauffant les épaules de sa femme de ses mains puissantes. Il y a sûrement une autre solution docteur.

_ C'est la transplantation hépatique immédiate. Il ne cesse de demander après toi Éva. J'imagine que c'est vous Fabiola ?

_ En effet.

_ Votre présence lui fera du bien, allez le retrouver. C'est à droite, dans la chambre 23.

_ Merci!

Les deux femmes se dirigèrent dans la chambre de leur ami.

À propos des révélations du Docteur sur Angelo, Fabiola ne pouvait pas croire ses oreilles. Pourquoi Angelo ne l'avait pas mis au parfum de son état ? Ils étaient pourtant proches ces derniers mois.

Elle n'allait pas lui faire de reproche. Bien au contraire, elle va le soutenir.

Le maquilleur en vêtement médical, était installé sur le lit, l'air pâle. Il semblerait qu'il était sur une autre planète.

_ Héooo! Ici la terre.

_ Mes chéries! Ça fait du bien de vous voir.

_ Comment te sens-tu ?

_ Mieux que le monde! Dit-il avec un faible sourire.

_Je t'ai apporté ton cadeau. Le livre dont je t'ai parlé."Jérusalem ". Ce n'est pas volumineux, une trentaine de pages.

_ Merci ma belle. Je vais le dévorer aujourd'hui même.

Éva n'avait pipé mot.

_ Éva ne me boude pas s'il te plaît.

_ Tu es un menteur de première classe Angelo. Tu m'avais promis que tu te feras soigner.

_ Je déteste les hôpitaux Éva, tu le sais très bien. Les traitements me donnent des nausées et me font maigrir. Je déteste.

_ Mais c'est de ta vie qu'il s'agit Angelo.

_ Je sais et merci de t'en inquiéter. Viens me faire un câlin, s'il te plaît.

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