ADRÉNALINE

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟐

Encore une fois, le regard trouble, fixé sur la fenêtre, admirant le ciel étoilé. Allonger entre les draps éparpillés, l'esprit brumeux et encore submergé par ces même questions sans réponse et cette même personne. Des pensées agaçantes et interminables, une nuit longue et ennuyante.

Je me retourne pour la énième fois dans mon lit, ne trouvant plus le sommeil depuis que je me suis réveillée. J'ai chaud puis froid, je suis triste puis sans émotion, je suis dans mes pensées encore et toujours je pourrais en devenir malade tellement ces pensées prennent le dessus sur moi, c'est incontrôlable je ne peut pas m'arrêter de penser aux mêmes choses, sa en devient épuisant.
J'attrape mon téléphone et l'écran de mon cellulaire illumine brutalement mon visage, mes yeux qui me grattenr,"03h26" s'affiche sur mon portable, accompagné de plusieurs notifications, toutes les mêmes; messages, appelles manquer et...des messages vocaux ? De lui, bien sur, mais il ne m'a jamais encore laisser de messages vocaux.

Je reste quelques minutes interdite avant de me décider à ouvrir les messages, puis je regarde le n'ombres d'appels manquer et je finis par les messages vocaux. Il y en a environ une dizaines, les premiers sont silencieux, les suivant sont des débuts de phrase sans fin.

Payton - Euhm c'était pour te demander...enfin te dire, que en fait je...pfff.

Payton - Hey euh j'ai quelques choses à te dire enfaite j'ai, merde !

Je sourit légèrement devant sa mine timide, les derniers messages vocaux sont plus calmes.

Payton - Tu me manque beaucoup, c'est compliqué sans toi, c'est bizarre. C'est comme ci je n'arriver plus a m'imaginer comment je vivais avant que tu soit là, je ne sais plus quoi faire de mes journées. Je suis perdu tout seul, tu es existentielle pour moi...

Dit il d'une voix fatiguée. Encore quelques-uns sont à peu près pareil et le dernier et différent.

Payton - J'étais pressé de partir avec toi pour Los Angeles, mais je ne savais que en si peu de temps on en serais arriver là. C'est demain le départ pour moi, enfin j'aimerais que tu vienne, j'ai ton billet d'avion. Sa me ferais plaisir de passer ces moments là-bas avec toi, même si c'est compliqué. Une fois là-bas je ferais tout pour toi, pour nous. Alors le vol est à vingt-trois heure, demain, je t'attendrais. Je t'...

C'est la fin du message vocal. Entendre sa voix m'a fait un bien fou, il me manque malgré tout. Je m'allonge en étoile de mer sur mon lit, le regard fixer sur le plafond.
Est-ce que je me serais braquer sur moi-même si j'avais entendue ses derniers mots ? Ou est-ce que je regrette que le temps de message vocal soit écouler, m'empêchant d'entendre ses mots ?
Puis, devrais-je aller le rejoindre demain soir ? Ou devrai-je rester ici et le laisser partir seul ? Cela mettrait de la distance entre nous, est-ce bien ou mauvais ? Sa mettra un terme à notre relation ou sa la renforcera ? Arriverai je à réfléchir loin de lui ou pas ?

Trop de questions comme toujours mais cette fois j'ai l'impression que c'est la chance qui pourrait tout arranger ou tout finir pour de bon. Devrai-je écouter mon cœur qui n'a dieux que pour lui, Payton, ou mon cerveau qui ne fait qu'augmenter mon doute et ma peur ?

Je décide de laisse tout ça de coter pour reprendre mon téléphone et réécouter à nouveau ses messages vocaux qui date d'il y a même pas quelques minutes à peine, lui aussi n'arrive pas dormir paisiblement. Ma réponse l'aidera peut-être à se sentir plus apaisée, mais je ne sais toujours pas.

Moi :
J'y réfléchis, promis.

Au moins il sais que c'est aussi important pour lui comme pour moi.

Payton :
Merci, tu devrais dormir à cette heure ci, pourquoi es-tu réveillée ?

Inquiet ?

Moi :
Et toi ? Pourquoi ne dors-tu
pas à cette heure ci ?

Inquiète ?

Payton :
Mes pensées sont submergées par une fille.

Moi :
Quelle fille ?

Payton :
Une fille au visage d'ange, les pommettes toujours rosés, le regard toujours dans les nuages. Une fille qui a perdu beaucoup de chose à cause de moi, comme son sourire qui ne peut m'empêcher de me rendre heureux.
Toi.

Moi :
Mes pensées elles sont submergées par un garçon, toi.

Payton :
Je t'empêche de dormir ?

Moi :
Nan, mes questions sans réponses oui.
Toi tu me fait rêvée.

Payton :
Quelle genre de rêve ?

Moi :
Des rêves tous aussi magnifiques les uns que les autres, mais se ne sont que des petits rêves qui sont vite couper par mes questions.

Payton :
Des questions auxquelles tu as peur d'entendre la réponse ?

Moi :
Oui, mais il n'y a que moi pour y répondre.

Payton :
Tu es effrayée ?

Moi :
Beaucoup.

Payton :
Si j'étais au près de toi à cette instant, j'aurais caressé tout doucement ta joue de mon pouce puis ensuite je t'aurais répété de ne jamais avoir peur car tu es forte et courageuse. Je t'aurais embrasser le front en te chuchotant à quelle point je suis fière de toi, à quelle point j'ai confiance en toi. Ne doute pas.

Inconsciemment je pose ma main sur ma joue et la caresse comme il avais l'habitude de faire.

Moi :
Rien que ta présence au près de moi aurais effacer toutes traces de peur, mais je ne suis pas prête.

Payton :
Je sais, je t'attendrais le temps qu'il faut pour t'avoir de nouveau dans mes bras. Même pour un adieu.

Moi :
Et toi tu as peur ?

Payton :
Oui, je suis terrifié mais tu es toujours dans ma tête et je n'est plus peur avec toi, j'ai confiance en toi.

Moi :
Bonne nuit Payton <3

Payton :
Bonne nuit mon amour <3

Je dépose mon téléphone à sa place et me rallonge entre les draps, mon regard de nouveau poser sur la fenêtre et la vue sur le ciel sombre remplit d'étoiles qui met offert. Petit à petit je m'endors, l'impression de flotter de fatigue, un sourire sur mes lèvres. Je me laisse emporter par le sommeil déjà entourer de rêves magnifiques, près de lui.

Nous avons qu'une vie, et je ne veut pas que ma peur gâche se qui pourrait être mes plus beaux moment. Tout comme mon angoisse, je me laisse aller, sans doute, je ne suis pas sur de moi mais si je me faisais un peu confiance ?

Adrénaline