BEVERLY

Chapitre 29

Beverly essuya rapidement les larmes sur ses joues et bû une autre gorgée d'alcool. La sensation de brûlure sur sa langue et le long de sa gorge lui faisait du bien. On frappa à la porte et elle n'eût même pas le temps de répondre que le parrain pénétra dans la pièce et referma derrière lui.

– Je croyais que tu étais censé prendre un bain, te changer et te mettre au lit ? Demanda-t-il lorsqu'il fut assez proche du lit où était assis Beverly.

– Eh bien peut être que je ne veux pas dormir ! Peut-être que je veux profiter de la vie. Après tout je suis jeune non? J'ai toute la vie devant moi et j'ai tout le temps de trouver le bonheur !

Elle émit un rire qui n'avait rien à voir avec la joie.

– Si tu savais combien de fois on m'a répété cette connerie.

– Est-ce que tu est soûle Beverly ? S'enquit-il d'un ton plein de reproches.

Beverly se leva et s'approcha de lui d'une démarche bancale. Elle leva la bouteille presque vide pour porter un toast.

– Oui! Je fête... qu'est-ce que je fête déjà ? Ah oui, Je fête la vie incroyable que j'ai eue grâce à ces salopards. Je fête.. j'ai tellement de choses à fêter !

Elle rigola et bû une nouvelle gorgée. Adryan à bout de nerfs lui arracha la bouteille et la jeta contre le mur. Elle explosa en mille morceaux sous le regard surpris et effrayé de Beverly.

– Qu'est-ce que tu veux au final Beverly ?! Te détruire avec toute cette merde ? Je ne pense pas que tes parents seraient fiers de te voir dans cet état. Alors qu'est-ce que tu veux ? T'en sortir ou sombrer? Gronda Adryan.

– Mourir ! Voilà ce que je veux ! Hurla-t-elle, les larmes dévalant pour la énième fois ses joues. J'aurais dû mourir ce jour là avec mes parents... J'aurais dû mourir tellement de fois.. j'aurais dû mais je suis encore là !!!

– Je ne te laisserai pas mourir. Murmura-t-il plus calme.

Beverly aussi baissa d'un ton avant de lui tourner le dos.

– Alors ne me demande pas ce que je veux...

– Beverly...

Elle sentit sa main sur son épaule mais se dégagea aussitôt et lui fit face de nouveau.

– Non! Non ne me touche pas ! Ne me touche pas et ne t'approche même pas! Maintenant ça suffit je veux que tu arrêtes de jouer avec moi!

Adryan fronça les sourcils incrédule, elle ne put s'empêcher de le trouver beau mais chassa cette idée de ses pensées aussitôt, elle en avait marre.

– Je ne joue pas avec toi Beverly.

– Si! Comme tout le monde d'ailleurs ! Tu es comme tout les autres ! Tu as le même regard pervers envers moi. Mais je ne sais pas pourquoi toi tu arrives à...

Elle se tût aussitôt, Adryan sourit et approcha mais Beverly recula.

– J'arrive à quoi chaton ? Termine ta phrase.

– À rien ! À rien du tout ! Tu sais quoi va t'en...je..je suis épuisée..je veux dormir.

Beverly se dirigea vers la porte mais Adryan attrapa son poignet lorsqu'elle passa à côté de lui et se tourna pour lui faire face.

– Tu refuse d'avouer quelque chose qui se voit à des kilomètres. J'ai bien remarqué que tu as le même regard pervers à mon égard.

Elle écarquilla les yeux visiblement choquée avant de lui donner une tape sur le torse.