BEVERLY

Chapitre 9: Le pépé

Beverly fulminait assise dans le canapé du salon. Elle s'en voulait d'avoir été si faible devant cet homme et se jura que c'était la première et la dernière fois qu'elle était aussi faible devant un homme.
Adryan descendit les escaliers à ce moment, vêtue d'un smoking noir sur mesure. Sa chemise noire dont les trois premiers boutons sont ouverts donne l'aperçu d'un torse parfaitement scuplté.

Il s'approcha de Beverly, le visage impassible lorsqu'une homme vêtu due l'uniforme des gardes du corps fit son entrée dans la pièce. Ses cheveux blonds était taillés en brosse et ses bleu dégageait une froideur incomparable. Beverly le dévisagea lorsqu'il s'approcha du parrain, le dépassant d'au moins trois têtes.

- Parrain, vous m'avez fait appeler?

- C'est exacte, Martin j'ai besoin que vous conduisez cette femme chez King et que vous vous assurez de sa protection.

Beverly se leva furieuse.

- C'est ridicule ! Je me suis toujours protégée toute seule ! Gronda-t-elle.

Adryan l'ignora délibérément ce qui mit encore plus en rogne la jeune femme.

- Surveillez là, ne la laisser seule à aucun moment ! Ma voiture est prête ?

- Oui parrain, Thomas vous attend.

- Bien.

Il lança un dernier regard dénué d'intérêt à Beverly avant de quitter la pièce. Martin plaça sa main devant lui pour l'inviter à avancer.

- Après vous mademoiselle.

Beverly poussa un juron avant de se laisser guider. Ils traversèrent la propriété jusqu'au parking où se trouvait au moins une dizaine de voitures noire. Martin lui ouvrit la portière d'une Audi. Beverly prit place à contre cœur. Martin monta à son tour et démarra.

Après une demie heure de route, l'Audi se gara devant l'immense villa de King, Martin ouvrit la portière à Beverly.

- Vous pouvez m'attendre ici, je ne serais pas longue. Dit-elle en espérant se débarrasser de son gorille.

- Je suis désolé mais je dois vous accompagner, j'ai reçu l'ordre de veiller sur vous.

- Si vous ne me laissez pas, je dirais à votre patron que vous avez essayer de m'embrasser de force !

Un sourire narquois étira les lèvres de la jeune fille. Elle croisa les bras sur sa poitrine fière. Martin éclata d'un rire presque effrayant.

- Vous pouvez toujours essayer, il ne vous croira pas !

Elle leva un sourcil d'un air de défi.

- C'est ce qu'on verra !

Elle tourna les talons et se dirigea vers la porte d'entrée, Martin juste derrière elle. Lorsqu'elle ouvrit la porte une paire d'yeux bleus se posa sur elle. Polly émit un petit cri de joie et se jeta sur Beverly.

- Mon dieu Bev tu est vivante !

- Bien sûr que je suis vivante ! Rétorqua-t-elle amusée.

Le regard de Polly s'arrêta sur Martin qui démeura impassible.

- C'est un des gorilles du parrain j'imagine. Murmura-t-elle à l'oreille de Beverly.

- Oui.

- Pourquoi tu fais ça Beverly ? Tu sais à quel point c'est dangereux de traîner avec eux.

Elle se sépara des bras de la jeune femme et la dévisagea avec inquiétude.

- Je n'ai pas le choix Polly, même si c'est un idiot fini ! J'ai besoin de lui.