Chapitre 121

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Vous allez me tuer !ಥ‿ಥ Mais ne me tuer pas s'il vous plaît.

Juste pour dire que ce n'est pas un chapitre pour les âmes sensibles !!

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Los Angeles. États-Unis.

Beverly ouvrit les yeux difficilement. Un énorme mal de tête la fit grimacer et elle avait la gorge sèche. Elle tenta de se redresser mais ses main la firent souffrir aussitôt. Beverly jeta un coup d'œil, elle était menotté aux barreaux d'un lit.

Complètement en alerte, elle observa la pièce où elle se trouvait. Mais pas n'importe quelle chambre. Beverly reconnaissait les meubles couleur crème, elle connaissait l'immense dragon qui traversait le mur, effrayant et imposant. Elle reconnaissait la lumière bleue tamisée.

Elle savait que ça ne l'aiderait pas de crier ni de s'agiter. Il fallait qu'elle trouve un moyen de se sortir de cet enfer, parce que elle le savait, elle se trouvait dans la grotte du diable. Elle réfléchissait rapidement à une solution lorsque la porte s'ouvrit.

Un petit espoir grandit en Beverly lorsqu'elle reconnut le jeune homme qui venait d'entrer. Celui-ci fronça les sourcils en voyant l'américaine sur le lit.

– Madame ?

– Tu...te souviens de moi ? Yuki c'est ça.

Il acquiesça et s'approcha d'elle. Beverly remarqua qu'il tenait un plateau avec un bol de nouille, des baguettes, une bouteille d'eau et une boîte de comprimés.

– Bien sûr que je me souviens de vous, c'est grâce à vous que je suis en vie.

Beverly se souvint de ce jour où il était venu la kidnappée. Elle avait convaincue Adryan de ne pas le tuer. Adryan. Est-ce qu'il viendrait la sauver comme toujours ? Elle était convaincue que pas cette fois. Il devait être beaucoup trop occupé à gérer la Costa Nostra.

Yuki déposa le plateau sur la table de chevet.

– Il faut que tu m'aides à sortir d'ici s'il te plaît...Oda va me tuer. Murmura-t-elle.

Yuki s'apprêtait à répondre lorsque la porte s'ouvrit violemment sur Oda. Il semblait contrarié et regarda Yuki puis Beverly qui était réveillée.
Ils échangèrent des paroles en japonais avant que Yuki ne quitte la pièce la tête baissée. Oda referma derrière lui et s'approcha de l'américaine qui déglutit difficilement.

– J'adore ta nouvelle coupe de cheveux, tu es d'autant plus belle. Souffla-t-il.

Il s'assit sur le lit, juste à ses côtés avant de passer ses doigts plein de bagues dans ses cheveux. Beverly tourna la tête pour lui montrer qu'elle n'appréciait pas du tout son contact.

Oda afficha un sourire mauvais.

– Ma poupée, tu sais que plus tu me résiste, plus tu m'excite.

Son doigt caressa ses lèvres avant de descendre jusqu'à sa poitrine. Le cœur de Beverly se mit à battre de plus en plus fort tandis qu'il descendit plus bas. Mais le japonais s'arrêta à temps et se leva. Il fouilla dans la poche de son jean et en sortit un trousseau de clés.

– Je vais te libérer ma petite princesse pour que tu puisses manger. Et je t'ai même prévu un petit cadeau.

Il prit la boîte de comprimés et la secoua joyeusement.

Beverly lui lança un regard assassin. Il se pencha vers elle et ouvrit les menottes. Elle se redressa et massa ses poignets douloureux.

– Qu'est-ce que tu veux Oda? Si c'est pour la clé USB du parrain..

– Chut! Lui coupa-t-il. Je n'ai plus besoin de ça, c'était pour Antonio Da Valle, en échange de toi. Moi ce que j'ai toujours voulu c'est toi..

Il se mordit la lèvre et Beverly eut envie de vomir.

– Tu fais pitié, ça fait des mois que tu cours derrière moi alors que je te rejette sans cesse ! Je ne t'ai jamais aimé et tu sais que je ne coucherais jamais avec toi!

Furieux, Oda attrapa sa jambe et la tira vers lui. Il se pencha juste au dessus de son visage.

– Qu'est-ce qu'il a? Qu'est-ce qu'il a de plus que moi cet enfoiré ?!

– Déjà c'est un vrai homme ! Il n'a pas besoin de kidnappé une femme pour qu'elle lui accorde de l'attention !

Le japonais se pencha un peu plus vers elle et afficha un sourire mauvais.

– Je vais te faire l'amour ma beauté et crois moi que tu me préférera à lui.

À peine terminer sa phrase, il embrassa violemment Beverly, de force. Elle se mit à lui donner des coups pour le repousser mais il était beaucoup plus fort qu'elle. Oda bloqua les poignets de Beverly contre le lit et à l'aide de ses jambes, il immobilisa celles de la jeune femme.

– Lâche moi !!! SALE ORDURE LÂCHE !! Hurla-t-elle entre deux baisers.

Mais il ne l'écoutait pas. Rapidement, il se redressa et déchira d'un coup son t-shirt. Des images de son enfance revinrent la hantée. Tom... elle ne pouvait pas revivre ça..

Oda reprit de nouveau possession de ses lèvres lorsqu'un goût métallique, il s'arrêta pour lécher sa lèvre ensanglantée sous le regard horrifiée de Beverly.

– J'aime quand tu es sauvage ma beauté, ça m'excite encore plus..

Il retira ensuite sa jupe et ses sous-vêtements. Beverly eut un violent haut le cœur de se retrouver nue devant cet homme. Il la dévorait littéralement du regard tandis que son cœur à elle cessait de battre. Les larmes envahirent ses yeux et elle cessa de se débattre et de hurler lorsqu'il se retrouva nu à son tour. À quoi bon ? Il était plus fort qu'elle et elle se détestait d'être aussi faible. Elle se haïssait de ne pas arriver à se défendre comme avec Tom.

Lorsqu'il la pénétra, c'est comme si son âme avait quitté son corps. Elle ne ressentais rien à part le dégoût d'être en vie. À chaque va-et-vient elle mourait un peu plus. Elle était déjà morte. Ses larmes coulèrent sans qu'elles ne les contrôle.

Après ce qui semblait une éternité, Oda se retira satisfait. Il se rhabilla et envoya un baiser volant à Beverly qui restait allongée, inerte.

– À demain ma beauté.

Sur ce, il sortit. Beverly se recroquevilla sur elle même et éclata en sanglots. Ça ne pouvait pas recommencer ! Pas encore une fois. Elle venait de se faire violer encore une fois et se sentait sale. Adryan ne voudrait plus jamais d'elle ça c'est sûr. Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? De toute façon Adryan l'avait abandonné depuis un mois maintenant. Il s'en fichait sûrement de ce qui pouvait bien lui arriver.

Elle jeta un coup d'œil à la petite boîte de comprimés sur la table de chevet.






BEVERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant