Chapitre 41

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Deux jours plus tard.

Lorsque Beverly émergea de son sommeil , la nuit était tombée et  il pleuvait des cordes dehors. Elle souffla, le temps lui rappelant que l'hiver approchait à grand pas.

Elle se leva et s'approcha du mur transparent. La sieste qu'elle venait de faire ne lui servit à rien. Elle était toujours épuisée.

Beverly récupéra son téléphone sur le lit et composa le numéro d'Amanda. Celle ci décrocha au bout de quelques sonneries.

– Allô ?

– Salut Amanda.

– Ma petite princesse !! Comment vas-tu ? Tu as l'air vidée.

– Je suis vidée mais bon je ne t'appelle pas pour parler de moi. Toi comment vas-tu et Lyam?

– Nous allons bien.

– Les hommes du parrain ne vous dérange pas trop ?

– Non ce sont des amours derrière leur visage de tueurs en série tu sais ?

Beverly sourit.

– Je suis à Los Angeles, je viens te voir demain ?

– Ouiiiiiii!! Mon dieu ça fait tellement longtemps depuis combien de temps est-tu là? On pourrait faire du shopping et manger dans le nouveau resto qui vient d'ouvrir et... Peu importe on va bien s'amuser ! J'ai tellement hâte tout d'un coup.

Elle rigola. La joie et l'hyperactivité d'Amanda l'avait manqué.

– Ça fait deux jours. Deux longs jours. Donc on se voit demain chez toi? Je verrai enfin à quoi ressemble ton gamin.

– À mon plus grand désespoir, il est aussi beau que son père.

– Quel horreur. Rigola Beverly. Je suis tellement fière de toi. Souffla-t-elle.

Amanda soupira. Beverly n'aurait jamais imaginé qu'elle réussirait à surmonter la mort du père de son enfant, elle avait sombré dans la dépression mais tout avait l'air d'aller bien maintenant.

– Moi aussi je suis fière de moi.

– On en parle demain. Il faut que je te laisse.

– Bonne nuit Bev!

–Salut Amanda.

L'américaine raccrocha et tapa nerveusement son téléphone sur sa main. Elle savait qu'elle ne pouvait sortir qu'avec l'autorisation d'Adryan. Son cœur se mit à battre rien qu'à l'écoute de son nom. Deux jours qu'elle l'ignorait et lui ne semblait même pas y prêter attention. Il passait ses journées dans son bureau sûrement à régler des trucs beaucoup plus important qu'elle.

Pourtant il lui manquait, terriblement. Elle seulement deux jours elle se rendit compte qu'elle est accroc à lui. Une nouvelle addiction. Super.

Beverly prit son courage à deux mains et descendit dans le salon où elle croisa Allyn sur le point de partir et qui enfilait son imperméable vert.

– Allyn, vous vous en allez sous ce temps ? Demanda-t-elle.

Allyn sourit.

– Oui, ma petite famille m'attends. Votre dîner est dans le micro ondes.

– Merci... Et le parrain ? Vous l'avez vu?

– Dans la cuisine. À demain mademoiselle Beverly.

Beverly lui fit un dernier signe de la main et se dirigea dans la cuisine. Elle resta sur le pas de la porte à observer le parrain. Ses cheveux mouillés faisait ressortir leur noirceur tandis que les boucles retombaient sur son visage. Il était seulement vêtu d'un bas de jogging noir et mangeait des fraises qu'il piochait dans un bol. Un livre à la main, il était debout devant le plan de travail.

BEVERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant