Chapitre 109

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Lorsque Adryan ouvrit la porte d'entrée, il fronça les sourcils en voyant Beverly profondément endormie sur le canapé. Il s'approcha d'elle et observa son visage paisible. Elle était si belle, si loin de toutes les choses qui lui étaient arrivés, des problèmes.

– Décidément, je préfère quand tu dors. Souffla-t-il

Il déposa un baiser sur son front avant de passer ses bras derrière son dos et sous ses cuisses pour la porter. Beverly grommela des paroles incompréhensible avant de se blottir contre lui. Adryan la porta jusque dans leur lit et remonta la couverture sur elle pour qu'elle n'attrape pas froid. Il s'assit un moment à ses côtés.

Comment se dire qu'un petit être grandissait au fond d'elle ? Un petit être qui était fait de lui et d'elle. Un petit être qui était un Scott mais d'un autre côté, Un West et un Da Valle. Cette pensée dégoûta Adryan. C'était trop pour lui.

L'italien se leva et alla dans la salle de bain prendre une douche chaude rapide. Il était peut être habitué à voyager mais le décalage horaire et le climat de la Russie jouaient beaucoup sur ses nerfs. Une fois propre et habillé, il se coucha au près de Beverly mais ne trouva pas le sommeil.

Sans grande délicatesse, Beverly coupait des petits morceaux de papaye avant de les mettre dans un bol où d'autres fruits avaient déjà fait les frais de sa mauvaise humeur. La voix d'Adryan envahit la cuisine à ce moment là. Il parlait en italien au téléphone. Il croisa son regard noir tandis qu'elle plantait le couteau dans une pastèque. L'italien recula, les sourcils froncés. Cela semblait comme une menace.

Il s'approcha d'elle et essaya de l'embrasser mais elle détourna la tête pour éviter tout contact. Adryan souffla en comprenant qu'elle était bel et bien énervée contre lui. Il s'éloigna pour terminer sa conversation.

Pendant ce temps, Beverly massacrait des tranches de pastèque. Quelques minutes plus tard, les bras d'Adryan se posèrent sur le plan de travail, de chaques côtés de son corps. Prise au piège, elle se tourna agacée, le couteau toujours en main.

– Alors comme ça tu ne veux pas m'embrasser ? Sourit Adryan.

Son corps si proche du sien, elle prit énormément sur elle pour ne pas craquer et lui sauter dessus.

– Je t'ai fait du café. Répondit la jeune femme d'un ton qui se voulait froid.

Adryan sourit et rapprocha un peu plus son visage d'elle rendant l'air électrique.

– Qu'est-ce qu'il y a ?

Beverly déposa le couteau sur la planche à découper avant de répondre.

– Je peux savoir où est-ce tu étais cette nuit ? Je ne crois pas que ce soit raisonnable pour un homme marié de sortir de chez lui à une heure du matin ! Je me suis inquiétée ! Et en plus...

Elle détourna le regard et croisa les bras contre sa poitrine.

– En plus quoi? Demanda Adryan en essayant de recroiser son regard.

– Je me suis dis que tu étais peut être retourné à l'hôpital voir Paola... que peut être la voir si mal en point t'a fait prendre conscience que tu l'aimais peut être plus que tu ne le prétend..

Elle le regarda de nouveau les joues rouges. C'était ridicule d'être aussi jalouse et de s'imaginer ce genre de choses.

– J'étais chez Sergei Kolskoï la nuit dernière, avec Thomas. Déclara-t-il en se redressant.

Beverly écarquilla les yeux de surprise.

– Tu l'as tué?

– Évidemment.

BEVERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant