Chapitre 55

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– Si tu savais combien de fois j'ai rêvé de ce moment où tu me supplierai presque d'épargner ta vie !

Beverly se débattit mais il était beaucoup plus fort qu'elle.

– Jamais je ne te supplierai tu m'entends ? Je préfère encore mourir !

Oda soupira de frustration, il resserrez un peu plus ses doigts sur la peau blanche de l'américaine.

– Si tu étais un peu moins sauvage tu pourrais être à mes côtés ! Je pourrais faire en sorte que le monde soit à tes pieds Beverly Scott!!!

Le visage de Beverly devint de plus en plus rouge, elle avait du mal à respirer. Oda passa sa main dans ses cheveux avant de caresser lentement sa joue.

– Cette fois-ci cet imbécile d'italien n'est pas là pour te défendre, qu'est-ce que tu vas faire hein dis-moi?!!

Pour toute réponse Beverly donna un coup de pied dans son entrejambe. Oda lâcha prise avant de se tordre de douleur. Beverly sortit l'arme qu'elle avait volé à Martin pendant qu'il dormait et la pointa sur le japonais avant de réculer de quelques pas.

– Je...je n'ai pas besoin de lui pour me défendre ! Dit-elle en essayant de répondre son souffle.

Oda lui jetta un regard mauvais, il se redressa tant bien que mal le visage tordu par la douleur.

– D'accord, je t'ai sous-estimé, j'avais oublié que tu savais te battre. Tu vas me tuer?

Un rictus se dessina sur son visage. Beverly elle avait le cœur qui battait à toute vitesse. Elle savait très bien de quelle cruauté Oda faisait preuve Oda par vengeance, elle ne devait absolument pas perdre le contrôle de la situation.

– Je devrais ! Je devrais te tuer là comme le sale chien que tu es comme ça je vivrai enfin tranquille !!

Il éclata d'un rire cinglant qui fit trembler Beverly.

– Tu es trop intelligente pour me tuer tu le sais ça? À moins que tu veux être pourchassé par les yakuzas toute ta vie !

Beverly savait qu'il avait raison. Tuer le chef d'une mafia était équivalent à tuer un policier dans leur monde.
Elle craqua.

– Je t'ai remboursé les 10 millions de dollars que je t'ai volé alors laisse moi tranquille putain !

– J'en ai rien à foutre de l'argent ! Tu n'as pas encore compris ? C'est toi que je veux, toute à moi..

Il la scruta de la tête au pied en se mordant la lèvre.  Oda s'approcha de quelques pas mais Beverly recula aussitôt

– Ne t'approche pas de moi !

Oda s'arrêta et leva les mains en signe de résignation.

– Ça va! Je ne suis pas venu te tuer tu sais ?

Beverly rigola jaune.

– Tui as essayé de m'étrangler!

– Bon j'avoue que je me suis un peu laissé emporter par ma colère mais je ne peux pas te tuer, tu vas beaucoup m'être utile dans le futur.

Elle fronça les sourcils incrédule.

– J'ai un marché à te proposer ! Je te laisse vivre ta petite vie tranquille si tu acceptes de m'aider à obtenir une clé USB.

– De quoi tu parles ? Demanda-t-elle méfiante.

La Cosa Nostra détient une clé USB qui contient des informations dont tu n'est absolument pas obligé de connaître, elle est entre les mains du parrain.

Il prit une petite pause avant d'ajouter.

– Je sais que tu est très proche de lui tout ça pour pour mieux l'extorquer de l'argent comme tu l'as fait avec moi.

Beverly se sentit insultée que ses sentiments soient réduits à de l'intérêt.

–  Tu as faux son argent ne m'intéresse pas !

– Pas à moi Beverly pas à moi ! Voleuse un jour, voleuse toujours.

– Je ne suis pas là pour le voler tu m'entends ! Cet homme m'aide à me venger des assassins de mes parents alors que toi tu as refusé parce que tu as trop peur des Russes !!!

Oda soupira avant de ranger ses mains dans les poches de son pantalon.

– Tu sais quoi ? Peu importe ce qui te lie à cet homme, je veux juste que tu obtienne cette putain de clé USB et que tu me l'a remette!

– Jamais tu m'entends ?! Jamais je ne trahirai le parrain !

– Il ne faut jamais dire jamais tu sais ? Je te laisse le temps de réfléchir d'accord ?

Sur ce il tourna les talons et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit avant de se tourner une dernière fois vers Beverly.

– Ah! J'allais oublier !

Il fouilla dans la poche de son pantalon et en sortit une petite boîte orange avant de la lancer à Beverly.
La petite boîte atterri aux pieds de la jeune femme et elle comprit de suite de quoi il s'agissait.

– C'est pour toi, c'est un petit cadeau.

Sur ce il quitta la chambre. Beverly se précipita pour fermer la porte à clé. Elle s'assit contre celle ci en essayant de retrouver un rythme cardiaque normal.

– Putain.

Elle fixa la boîte de comprimés au loin soudainement nerveuse. L'envie d'en prendre revint brutalement dans son être.

– Non Beverly !! Ça fait des jours que tu n'en as pas pris alors tu vas rester forte et jeté cette merde!

D'un pas décidé elle se leva, récupéra la boîte  et se dirigea vers le balcon. L'air frais lui fit du bien mais les lumières de la ville tout en bas lui rappelait l'appartement d'Adryan.

Son cœur fit atrocement mal en pensant à lui. Beverly suspendu la petite boîte dans le vide.

– Allez ma grande tu est forte tu m'entends ?!

Elle fixa la boîte et maudit Oda. Tout semblait si facile lorsqu'elle était surveillée et n'avait pas accès à la drogue.

– Oh et puis merde !

Beverly ouvrit la boîte et prit trois comprimés avant de se diriger dans la salle de bain remplir un verre d'eau. Elle bû les comprimés et cacha la boîte dans sa valise.

Elle fixa son reflet dans le miroir pendant plusieurs secondes avant d'éclater en sanglots.

– Je suis désolée d'être aussi faible...

BEVERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant